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" L'administration ne facilite pas la tâche aux exportateurs "
M. Nacereddine Kara, vice-président de l'Anexal
Publié dans Le Maghreb le 14 - 07 - 2009


Les exportations hors hydrocarbures de l'Algérie ne représentent que 2 % du volume global des exportations du pays, lesquelles sont constituées principalement, à hauteur de 97 %, de produits pétroliers et gaziers. Selon M. Nacereddine Kara, vice-président de l'Association des exportateurs algériens Anexal , le problème en question se situe dans la difficulté et le non-respect de l'application des textes sur le terrain. " Nous avons une législation pour les exportations hors hydrocarbures, mais elle n'est pas respectée. Le pire c'est qu'en dehors de l'Algex il y a absence d'un environnement institutionnel " a-t-il déploré lors d'un entretien accordé à l'Agence nationale de promotion des exportations (Algex). M. Kara souligne que l'Algex, seule, ne peut pas tout faire. Il expliquera, à titre d'exemple, que dans le cadre de l'application des lois, il serait judicieux de commencer par le texte instituant la création d'un haut conseil de l'exportation présidé par le Premier ministre et réunissant l'ensemble des exportateurs hors hydrocarbures. Pour le moment, indique M. Kara, " nous ne nous sommes jamais réunis. Je lance un appel à Monsieur le Premier ministre pour qu'il organise et programme prochainement la réunion de ce haut conseil de l'exportation comme le dit la loi. C'est l'espace approprié où nous pouvons échanger nos idées et prendre par la suite des décisions conjointes avec tous les acteurs dans le domaine des exportations hors hydrocarbures. Cela demeure primordial et impératif " lance-t-il. Interrogé sur les difficultés rencontrées au niveau des douanes lors de l'opération d'exportation, le président de l'Anexal relève le problème de la bureaucratie et la lourdeurs des démarches. Il dira, dans ce contexte, que l'administration ne facilite pas la tâche aux exportateurs. " Nous devons travailler dans ce domaine pour l'améliorer. Personnellement, je ne comprends pas pourquoi nous n'avons pas de guichet unique portuaire et aéroportuaire pour l'exportation comme c'est le cas en Tunisie. Si nous l'avions, nous n'aurions pas à transiter tout le temps entre le bureau de stockage, puis l'affréteur de la chaîne logistique, stockage, quais exports qui demandent des documents qui sont à chaque fois différents a-t-il regretté. Avec ce guichet unique, explique-t-il, nous gagnerions un temps fou et la grande majorité des retards de livraison et les pénalités que nous devons payer n'existeraient plus. De plus, toujours, selon ses dires, mettre en place ce guichet unique ne coûte pas beaucoup d'argent, c'est juste une organisation plus simple. " Je tiens à ajouter que pour le port, il demeure impératif que nous ayons des entrepôts frigorifiques pour conserver les produits alimentaires et agricoles ". Selon, M. Kara, même si actuellement un exportateur arrive avec une remorque frigorifiée, il n'y a même pas de prise électrique pour la brancher. Du coup, les marchandises pourrissent, parfois des cargos entiers. Il évoque, par ailleurs, les banques qui, selon lui ne connaissent pas les textes de loi relatifs à l'exportation. En revanche, ils connaissent ceux de l'importation. De plus, quand on exporte, " nous sommes responsables des risques de change ". Il dira aussi que le dinar n'est pas une monnaie forte et stable comme l'euro et le dollar entre le départ de la marchandise et l'arrivée et le paiement, le cours du dinar peut s'effondrer et nous perdons beaucoup. " Nous n'aurons pas de crédibilité tant que nous n'avons pas d'assurance sur les risques de change. L'informel sera toujours fortement présent car il sera plus rentable " a-t-il signalé. Evoquant son avis personnel sur l'adhésion de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange, M. Nacereddine Kara estime que la Zale constitue un avantage substantiel pour les entreprises algériennes pour placer leurs produits dans les pays arabes. " Des produits qui existent mais dans le secteur informel " souligne-t-il. D'après lui, quatre pays, dont nos voisins marocains, n'appliquent pas l'accord à la lettre. " Nous payons dans certains cas encore des frais de douane malgré les franchises douanières prônées par l'accord Zale " a-t-il fait remarquer. Selon lui, il faut intervenir contre la contrebande frontalière pour stopper l'exportation de produits vers un certain nombre de pays arabes dans le but de protéger les PME algériennes des risques d'atteinte à leur notoriété. Samira H.

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