En marge du 4ème festival arabo-africain de danse folklorique, ouvert depuis le 7 juillet à Tizi Ouzou, les participants dont des universitaires et anthropologues spécialisés dans l'interprétation des diverses expressions liées aux musiques africaines ont insisté sur "l'impérative nécessité de valorisation des caractéristiques propres à la musique africaine ". Abordant les différents thèmes liés aux types de musiques connues en Afrique, ainsi qu'aux facteurs communs les réunissant, tout en mettant l'accent sur les caractéristiques propres aux mélodies musicales des régions d'Afrique du Nord, les conférenciers ont lancé un appel à l'adresse des ministères de tutelle de chaque pays participant, afin de consacrer " davantage d'intérêt et d'efforts à l'enseignement et l'éducation des générations par la musique ". De plus, ils ont proposé " la création et la multiplication des écoles et établissements spécialisés dans la recherche musical, en plus de l'institutionnalisation de rencontres et festivals similaires à ceux de Tizi-Ouzou, dans le but de préserver ce patrimoine culturel artistique ancestral ". D'autres participants ont axé leurs interventions sur la renommée et le succès grandissants des musiques africaines en Europe, Amériques et en Asie, d'autant plus, que les " musiques africaines sont intimement liées à différents rituels cultuels, socio- économiques et environnementaux propres à l'africain ". D'aucuns ont, par ailleurs, démontré que l'amour de la musique est une caractéristique des peuples développés, en signalant que près de 50% des américains et anglais, jouent d'un instrument musical. Ils ont ajouté, à titre illustratif, qu'en 2005, la Suisse comptait 7 écoles supérieures de musique, dont les cours étaient suivis par quelque 3000 étudiants. R.C .