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Pour quelle stratégie de relance ?
Cinéma d'Afrique
Publié dans Le Maghreb le 25 - 07 - 2009

Le PANAF a quarante ans, le même âge que le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le seule rendez-vous continental qui se maintient et qui rassemble les professionnels de l'image et du son tous les deux ans dans la capitale du Burkane. En 1969, la première " Semaine du cinéma " organisée dans la capitale burkinabée a été la matrice du Fespaco qui sera institutionnalisé en 1972 et deviendra un rendez-vous biennal compétitif à partir de sa 6è édition. Mais en l'absence d'une véritable industrie dans ce domaine sur le continent, au regard des coûts de production d'une œuvre cinématographique, de la désaffection des publics, des salles qui ferment et dans un contexte de crise internationale qui vient aggraver les difficultés, le cinéma africain peine toujours à trouver ses marques. Il s'est cependant distingué par un volume non négligeable de films et un bon nombre de récompenses prestigieuses comme la Palme d'or à Cannes (1975) pour Chronique des années de braise de l'Algérien Mohamed Lakhdar-Hamina, le Prix Spécial du Jury à Cannes (1987) pour Yeelen du Malien Souleymane Cissé, le Prix de la Critique à Cannes (1989), le Grand Prix du Jury à Cannes (1990) et l'Ours d'argent du Festival de Berlin (1992), respectivement pour Yaaba, Tilaï et Samba Traoré du Burkinabé Idrissa Ouedraogo, le Prix du 50è anniversaire de Cannes (1997) décerné à l'Egyptien Youssef Chahine, l'Oscar à Hollywood (2005) pour Tsotsi du Sud-Africain Gavin Hood d'après le roman d'Athol Fugard, l'Ours d'or à Berlin (2005) pour U-Carmen eKhayelitsha d'un autre Sud-Africain, Mark Dornford-May, le Grand prix du Jury de Venise (2006 et 2008), respectivement pour Daratt du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun et Teza du cinéaste éthiopien vivant aux USA Haïlé Gerima. Ceci sans compter, au chapitre du talent et du glamour, l'Oscar 2004 qui est allé récompenser l'actrice sud-africaine Charlize Theron pour son interprétation de tueuse en série dans Monster de Patty Jenkins (2003). L'Oscar obtenu pour Tsotsi a valu à Gavin Hood de débuter une carrière aux Etats-Unis. Après La Moisson de 3 000 ans en 1972 et Sankofa en 1993, mot akan qui signifie "retour au passé", Haïlé Gerima est une nouvelle fois retourné en Ethiopie pour une fresque sur les convulsions politiques des années 80 au pays. Teza (2008) a, tour à tour, obtenu le Prix spécial du Jury à la Mostra de Venise, le Tanit d'or au Journées Cinématographiques de Carthage et l'Etalon de Yennenga (Grand Prix) au Fespaco.
Les Assises du cinéma en 2010 à Alger
Durant le PANAF 2009 qui s'est tenu à Alger (du 04 au 20 juillet) et lors d'un colloque sur le cinéma, 120 cinéastes du continent avaient appelé à mettre en œuvre un " Nepad du cinéma et de la culture " en Afrique. Un Nepad qui selon eux permettra de relancer le 7ème art dans le continent tout en le prenant en charge sur le plan matériel. A l'issue de ce colloque, intitulé, " Quel modèle d'avenir pour le cinéma d'Afrique? ", l'Algérie s'est proposée d'accueillir en 2010 les assises du cinéma africain. Ahmed Bédjaoui, président du colloque et conseiller au ministère de la Culture, avait auparavant signalé que l'endroit où devaient se tenir ces assises était à déterminer et qu'il ne fallait pas nécessairement que ça se passe à Alger. En tout cas beaucoup d'idées étaient parties de là, notamment celle de mettre en œuvre le " Nepad du cinéma et de la culture" en Afrique. Parti du constat que le cinéma africain dans sa globalité est miné pour ne pas dire suffocant, les cinéastes qui s'étaient rassemblés à l'Aurassi ont tous été d'accord sur le fait de créer un fonds d'aide au cinéma africain. La tenue des assises du cinéma africain à Alger relève, selon Ahmed Bedjaoui, de "volonté " de l'Etat algérien de contribuer au développement du cinéma africain en donnant une suite au colloque sous la forme d'assises. Ahmed Bedjaoui qui a qualifié ce colloque de "grand rassemblement" de cinéastes africains et de la diaspora, avait réaffirmé la volonté panafricaine algérienne avec l'initiative d'organiser en 2010 des assises, ce colloque a permis d'initier un échange dans le cadre du Panaf 2009, entre cinéastes et professionnels du cinéma africain ou liés à l'Afrique dans le but d'explorer et dessiner les voies du futur pour un cinéma du continent.


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