L'Algérie compte développer les secteur de l'industrie mécanique, électromécanique et pétrochimique dans l'avenir. Pour cela, des tentatives de partenariat avec des opérateurs étrangers ont été entretenues dans ce cadre. En effet, un protocole d'accord a été conclu en août dernier entre un groupement d'opérateurs économiques algériens, émiratis et allemands pour la création de sociétés d'économie mixte pour des projets industriels au niveau des pôles mécaniques de Ain Smara, Oued Hamimine et Tiaret. La partie émiratie de ce groupement se compose du groupe Aabar Investments, tandis que celle d'Allemagne comprend les sociétés Man Ferrostaal, Daimler, Deutz MTU et Rheinmettal. Ce protocole devra signer l'acte de naissance de la voiture algérienne. " l'Algérie est le seul pays dans la sous-région qui dispose d'un tissu vraiment puissant dans la mécanique, l'électromécanique, la chimie et la pétrochimie, que nous voulons développer. C'est la raison pour laquelle cet accord a été signé", à déclaré le ministre l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, Abdelhamid Temmar en marge de la cérémonie d'attribution d'un certificat d'accréditation délivré lundi par l'Algerac à la Geral. M. Temmar a fait savoir que cet accord s'inscrivait dans "la volonté du gouvernement d'aller vers des partenariats puissants dans le domaine de l'industrie mécanique". Rappelons que M. Temmar avait, à maintes reprises, souligné que la branche mécanique du secteur de l'industrie reste l'une des plus importantes pour l'économie nationale. Il a précisé dans ce contexte, que l'Algérie ambitionne à moyen terme de développer l'industrie automobile, notamment la fabrication de véhicules de tourisme. Il faut dire que le gouvernement tente de développer davantage ses activités industrielles énergétiques en aval, dans le cadre de son programme d'appui à la mise en valeur des ressources énergétiques et à la création d'emplois, en particulier dans les zones reculées. D'ailleurs des projets visant à réaliser de nouveaux sites pétrochimiques ou à augmenter les capacités de production de plusieurs usines ont été lancés. L'un des principaux projets actuellement en cours de réalisation est le complexe d'ammoniac et d'urée d'Arzew à l'ouest du pays. Sur un autre chapitre, le ministre à procédé à la cérémonie d'attribution de certificat, délivré lundi par l'Organisme algérien d'accréditation (Algerac) à la société algérienne spécialisée dans l'inspection et le contrôle des ouvrages industriels (Geral). L'attribution qui consiste en l'attestation de la compétence de Geral à opérer des missions d'évaluation et de contrôle de la conformité, est venue compléter "un processus de mise en place de systèmes de qualité capables de rompre la dépendance de l'Algérie aux organismes étrangers de certification et de contrôle", a souligné M. Temmar, lors de la cérémonie d'attribution de ce document. Evoquant le programme de mise à niveau des entreprises industrielles, le ministre a indiqué que la mise en place et le renforcement des systèmes de contrôle de qualité constituent un élément important dans la mise en œuvre de ce programme par le biais de leur contribution dans le transfert de technologie et de savoir-faire. De son côté, le directeur général d'Algerac, Noureddine Boudissa, a affirmé que l'attribution de cette première accréditation permettra à son organisme de lancer le processus devant aboutir à l'obtention de la reconnaissance de son fonctionnement par ses pairs internationaux dont l'European Accreditation (EA). Cette opération permettra aussi, a-t-il poursuivi, de mettre en place les outils nécessaires pour la mise en œuvre des accords de reconnaissances mutuelles régionales et internationales. A noter qu'Algerac prévoit de délivrer des certificats d'accréditation à au moins cinq entreprises d'ici la fin 2009. Par ailleurs, un accord de coopération a été conclu entre Algerac et la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cet accord permettra aux 700 laboratoires et 22 centres de recherche de ce département ministériel d'obtenir des certificats d'accréditation auprès d'Algerac. Samira H.