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“Le terrorisme est définitivement vaincu par l'Algérie”
Le président Bouteflika au quotidien italien la Corriere della Sera
Publié dans Le Maghreb le 16 - 11 - 2006

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a accordé une interview au quotidien italien Corriere della Sera dans laquelle il a affirmé que “le terrorisme est définitivement vaincu par l'Algérie”. “La victoire de l'Algérie sur le terrorisme est, aujourd'hui, reflétée à travers la paix, la stabilité et la sécurité retrouvées dans tout le pays”, a souligné le chef de l'Etat qui a indiqué que “le combat qu'elle a mené avec succès s'est d'ailleurs imposé comme une référence incontournable en matière de lutte antiterroriste”. Voici le texte intégral de l'interview paru mardi :

Quel bilan faites-vous, M. le Président, des relations économiques qui lient votre pays, l'Algérie, à l'Italie ? Qu'est-ce qui vous satisfait et qu'est-ce que vous jugez en deçà des potentialités réelles ?
Ce sont les échanges commerciaux qui dominent aujourd'hui les relations de coopération bilatérales. Le commerce global entre nos deux pays a atteint 9 milliards de dollars en 2005. Ce montant place l'Italie au deuxième rang des partenaires commerciaux de l'Algérie. Les hydrocarbures constituent la quasi-totalité des exportations algériennes. Nos importations d'Italie sont, pour l'essentiel, les produits semi-finis, les équipements industriels et agricoles et les biens de consommation. L'Algérie et l'Italie disposent de grandes potentialités de coopération économique qu'il convient d'exploiter au bénéfice mutuel de nos deux pays. II importe de poursuivre nos efforts afin de renforcer et de diversifier nos relations de coopération dans tous les domaines. C'est d'ailleurs l'objectif auquel s'emploie la commission mixte de coopération économique dont la neuvième session est prévue l'année prochaine à Rome. Une présence effective et durable des entreprises italiennes en Algérie, à travers des investissements dans les nombreux secteurs qui offrent aujourd'hui de grandes opportunités d'affaires, contribuera substantiellement à la consolidation de nos relations économiques bilatérales. Ces entreprises peuvent être associées à la réalisation de projets importants inscrits au titre du programme de relance économique qui est doté d'une enveloppe financière de plus de 100 milliards de dollars. Le secteur des travaux publics commence à attirer des entreprises italiennes. La petite et moyenne entreprise est certainement aussi un domaine où notre coopération peut connaître un développement substantiellement accru grâce, d'une part, à l'expérience éprouvée et au savoir-faire de ces entreprises et, d'autre part, aux avantages importants offerts par l'économie algérienne. Cette participation italienne peut être effectuée sous forme d'investissements directs ou en partenariats avec des entreprises algériennes publiques ou privées. Les bénéfices que rapporteront ces investissements aux entreprises italiennes contribueront, assurément, aux efforts tendant au rééquilibre de la balance des paiements entre nos deux pays.

A quelle phase se trouve le projet de construction du gazoduc Galsi ? Avez-vous plus de confiance dans le gouvernement Prodi quant à sa rapide réalisation ?
La réalisation d'un deuxième gazoduc reliant l'Algérie à l'Italie traduit la volonté partagée des deux pays de donner une impulsion plus significative à nos relations bilatérales. Ce gazoduc revêt une dimension stratégique non seulement pour l'Algérie et l'Italie, mais également pour l'Europe et le partenariat euro-méditerranéen en général. En effet, il permettra à l'Algérie de renforcer sa présence sur le marché énergétique européen et donnera à l'Italie et à l'Europe davantage de sécurité en matière d'approvisionnement énergétique et donc d'assurance pour ce qui est de leur croissance économique. Je rappelle que la société GALSI a été constituée en janvier 2003 en partenariat entre la société nationale SONATRACH et plusieurs entreprises européennes, essentiellement des sociétés italiennes. Des lettres d'intention relatives à la commercialisation du gaz naturel par le canal de ce gazoduc ont été signées en mars 2005 à Milan par les dirigeants d'une douzaine d'entreprises. Une délégation de la SONATRACH se rendra en Italie avant la fin de l'année en cours dans le but d'examiner un accord qui prendra en charge tous les aspects relatifs au démarrage effectif du gazoduc dont la livraison est prévue pour 2009. Les autorités algériennes et italiennes ont toujours confirmé leur attachement à la réalisation du projet ainsi que leur engagement à réunir les conditions pour sa réalisation dans les délais prévus.

Concernant la lutte contre l'immigration clandestine en Algérie, quel est le secret de votre contrôle des frontières ? Pourquoi on ne voit pas des centaines d'Algériens, comme les Marocains, Tunisiens... débarquer sur les côtes italiennes ? Et comment les forces de sécurité algériennes réussissent-elles à empêcher les candidats à l'immigration clandestine d'arriver en Europe ?
L'Algérie fait face, à l'instar de tous les pays de la région, à la recrudescence du phénomène de l'immigration clandestine, devenue une préoccupation majeure de la communauté internationale dans son ensemble. L'Algérie a apporté sa contribution au dialogue de haut niveau, organisé les 14 et 15 septembre 2006 à New York, sous l'égide de l'ONU et consacré à la migration et au développement. L'Algérie dispose de plus de 7000 km de frontières terrestres et maritimes. Il est illusoire de prétendre assurer un contrôle strict de toute l'étendue de cet espace, quels que soient les moyens déployés à cet effet. Nos services de sécurité sont toutefois mobilisés et agissent avec célérité et efficacité, et s'il y a peu d'Algériens qui tentent l'aventure de l'immigration clandestine vers l'Italie, cela s'explique par deux raisons essentielles : - Premièrement : l'amélioration continue des conditions de vie des Algériens, en particulier les jeunes qui bénéficient de programmes prioritaires d'emploi et d'insertion ainsi que de dispositifs de création de petites entreprises, leur offrant des perspectives réelles de développement dans leur pays, les dissuadant ainsi de tenter l'aventure européenne. - Deuxièmement : la vigilance des services chargés de la lutte contre l'immigration clandestine qui opèrent en amont, empêchant la quasi totalité des tentatives d'immigration clandestine par voie maritime. Je dois d'ailleurs relever, à ce propos, que l'Algérie n'est plus seulement un pays d'origine et de transit de l'immigration clandestine. Elle est devenue également un pays de destination et d'établissement de beaucoup de migrants, notamment d'origine subsaharienne qui, à la faveur des grands chantiers économiques dans le pays, trouvent des opportunités d'emploi. L'Algérie continue d'être un pays de transit d'une migration diversifiée d'origine subsaharienne dans sa majorité. Ce phénomène risque de prendre des dimensions alarmantes s'il n'est pas pris en charge convenablement dans le cadre d'une coopération internationale effective. Cela dit, l'Algérie mène une lutte inlassable contre l'immigration clandestine, malgré l'insuffisance des moyens dont disposent ses services de sécurité. Cependant, elle reste consciente que les solutions d'ordre sécuritaire ne peuvent, à elles seules, endiguer le phénomène. Ce qu'il faudrait faire, et l'Algérie l'a toujours soutenu, c'est promouvoir une politique de développement en faveur de l'Afrique, soutenue par des investissements importants, créateurs d'emplois, pour permettre à moyen et long termes de stabiliser des milliers de jeunes en leur donnant de réelles perspectives d'améliorer leurs conditions de vie, tout en restant dans leurs pays. C'est là toute la philosophie du NEPAD qui s'appuie d'abord et avant tout sur la volonté et les moyens des Africains eux-mêmes, tout en aménageant un espace naturel pour les apports extérieurs au développement de l'Afrique. Il me semble que l'Afrique est aujourd'hui pleinement consciente de l'ampleur du phénomène migratoire, mais en même temps, légitimement préoccupée par l'absence d'un traitement global du problème par nos partenaires occidentaux qui continuent à privilégier les mesures sécuritaires au détriment d'une approche globale, basée sur le développement. Ils ont tendance à verrouiller leurs frontières, entravant ainsi la libre circulation des personnes à travers des restrictions telles que celles en matière de délivrance des visas. En vérité, le verrouillage des frontières pousse à des actions mettant en péril des vies humaines et occasionnant des trafics attentatoires à la dignité de la personne humaine. Une coopération prenant en charge le principe de libre circulation des personnes avec une organisation optimale des mesures de sécurité appropriées et une articulation des flux de personnes avec les besoins en main-d'oeuvre des différents marchés serait susceptible de réunir la communauté internationale, à commencer par les partenaires africains et européens, autour d'une vision commune, humaine et pragmatique, de la problématique des migrations et de leurs prolongements de toutes sortes. Je rappelle que cette approche globale a été entérinée par les chefs d'Etats africains lors du Sommet de Banjul, en juillet 2006, avec l'adoption d'une position africaine commune sur la question de la migration, faisant du partenariat pour le développement de l'Afrique la clé pour endiguer, voire éliminer graduellement, le phénomène de l'immigration clandestine.
Craignez-vous un regain du terrorisme en Algérie ?
La victoire de l'Algérie sur le terrorisme est, aujourd'hui, reflétée à travers la paix, la stabilité et la sécurité retrouvées dans tout le pays. Le combat qu'elle a mené avec succès s'est d'ailleurs imposé comme une référence incontournable en matière de lutte antiterroriste. L'Algérie a prouvé que le terrorisme peut être défait. Mais il s'agit d'un phénomène complexe qui n'a pas de solution simple. Additionnellement aux mesures sécuritaires qui sont indispensables, il faut une gamme de mesures politiques, économiques, sociales et culturelles qui vont à la source du mal et apportent des solutions aux causes sous-jacentes du phénomène. C'est cette démarche qui me permet de conclure qu'au-delà de certains actes individuels isolés, le terrorisme est définitivement vaincu par l'Algérie.

Est-il possible, comme le soutiennent certains experts du terrorisme d'Al Qaïda, que des hommes de ce groupe terroriste puissent s'infiltrer en Algérie ?
L'expérience acquise par nos forces de sécurité en matière de lutte contre le terrorisme et la vigilance du peuple algérien ainsi que certains résultats enregistrés par la coopération internationale sont rassurants. Les possibilités d'infiltration en territoire algérien de groupes terroristes s'amenuisent de jour en jour. Il est vrai que l'immensité du territoire algérien, notamment le Sud, qui présente la spécificité d'être très peu peuplé, donne l'impression que ce territoire est vulnérable et par conséquent qu'il offre des possibilités d'infiltration pour les groupes terroristes. Nos forces de sécurité s'emploient à assurer une surveillance efficace avec les moyens et l'expérience dont elles disposent. L'Algérie développe, en outre, une coopération confiante avec tous les pays subsahariens voisins pour la neutralisation d'une présence éventuelle de terroristes au niveau des espaces frontaliers. En tout état de cause, la lutte antiterroriste suppose une riposte internationale organisée et soutenue, et toute vulnérabilité peut être source de danger.

Quel sera votre message à Prodi ?
Je voudrais tout d'abord souhaiter la bienvenue à mon ami Romano Prodi, Chef du Gouvernement italien, et lui faire part de tout le respect et de la considération dont il jouit en Algérie ainsi que de mon estime personnelle. Je voudrais, également, rassurer de mon entière disponibilité à saisir l'opportunité de sa visite en Algérie pour approfondir, de manière substantielle, les relations traditionnelles de concertation politique entre nos deux pays sur toutes les questions d'intérêt commun et réfléchir ensemble sur les voies et moyens de donner sa pleine signification au Traité d'amitié, de coopération et de bon voisinage conclu entre nos deux pays en janvier 2003. Je note des positions et des propositions fort intéressantes de la part du nouveau gouvernement italien sur des questions essentielles de la politique internationale et j'observe avec satisfaction des convergences nombreuses avec notre propre approche des grands enjeux et défis de l'époque contemporaine. L'Italie est un partenaire très important pour l'Algérie et nous souhaitons aller le plus loin possible dans nos relations économiques à travers la mise en place d'un partenariat stratégique et mutuellement bénéfique qui offrira, assurément, aux entreprises italiennes une place de choix et une présence effective et durable dans l'espace économique algérien ainsi qu'une participation plus grande dans l'effort de développement national. Il n'y a aucun contentieux significatif entre nos deux pays. Il y a, au contraire, des affinités et des sympathies qui se sont affirmées dans les moments difficiles. Je voudrais exprimer à mon ami Prodi toute ma disponibilité à ne ménager aucun effort pour assurer à sa visite le succès qui insufflera, j'en suis convaincu, une nouvelle dynamique aux relations d'amitié et de coopération qui existent si heureusement entre l'Algérie et l'Italie. Le Président Prodi sait pouvoir compter sur notre entière coopération pour donner corps à une communauté méditerranéenne de prospérité et de paix.

Comment voyez-vous l'envoi d'un contingent italien au Liban et le retrait des troupes italiennes d'Irak ?
Le peuple algérien a vécu avec une douleur profonde la tragédie vécue par le peuple libanais du fait de l'agression israélienne. Rien ne pouvait justifier cette agression qui a fait des centaines de victimes au sein de la population libanaise et provoqué la destruction de nombreuses infrastructures de base dans le pays. Cette agression a incontestablement mis en évidence la responsabilité de la communauté internationale, notamment du Conseil de sécurité de l'ONU, au sujet de la protection du Liban et du peuple libanais. C'est cette mission qu'il a confiée à la FINUL, dont le déploiement s'est effectué avec le consentement du Liban. L'Italie est appelée à jouer un rôle clef au sein de cette force où elle dispose des troupes militaires les plus nombreuses et dont elle assurera le commandement à partir de février prochain. Je sais que nos amis italiens prendront à c£ur de contribuer à la restauration de la pleine indépendance et de l'intégrité territoriale du Liban en tant que composante indispensable d'une paix juste, durable et globale au Moyen-Orient qui implique la satisfaction des droits nationaux inaliénables du peuple palestinien à son Etat national indépendant avec El-Qods comme capitale. Cette paix globale doit également restituer le Golan à la Syrie dans les limites de juin 1967. Quant à l'Irak, l'Algérie s'est toujours exprimée en faveur du recouvrement par le peuple irakien de sa souveraineté totale, y compris sur ses richesses naturelles, de la préservation de son unité et de son intégrité territoriale. Ces objectifs ne peuvent être pleinement réalisés tant que des forces étrangères sont déployées en Irak car une telle présence nourrit la résistance et favorise la violence. Le retrait des troupes italiennes est donc une étape positive vers cet objectif et il ne fait pas de doute que cette décision politique a vocation à inspirer d'autres gouvernements présents militairement en Irak.”


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