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Karzaï promet de lutter contre la corruption
Afghanistan
Publié dans Le Maghreb le 21 - 11 - 2009


Le président afghan, officiellement investi jeudi pour un second mandat, a répondu dans son discours aux pressions de la communauté internationale. Dans un Kaboul qui avait été entièrement bouclé par crainte des attentats des talibans, le président Hamid Karzaï a prêté serment, jeudi matin, pour un second mandat de cinq ans. Il a tenté de donner des gages à la communauté internationale, promettant, d'une part, de mettre fin dans son pays à la "culture de l'impunité" en matière de corruption et fixant, d'autre part, un horizon de cinq ans pour que le gouvernement de Kaboul reprenne les rênes de la sécurité en Afghanistan. "Nous devons apprendre de nos erreurs et de nos échecs au cours des huit dernières années" (novembre 2001 : renversement du régime des talibans et début de l'intervention étrangère), a déclaré M. Karzaï, dans son discours d'investiture, prononcé devant 800 invités triés sur le volet, parmi lesquels 300 responsables étrangers, dont la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et le président du Pakistan, Ali Asif Zardari. "L'Afghanistan est déterminé à éliminer la culture de l'impunité et de la violation des lois. Les corrompus seront traduits en justice", a promis le président, alors que l'Afghanistan occupe le second rang des pays les plus corrompus au monde selon le classement 2009 de l'ONG Transparency International. S'exprimant devant la presse à Kaboul après la cérémonie de prestation de serment du président Karzaï, Mme Clinton a salué son engagement à éradiquer la corruption endémique qui sévit dans le pays : "Le discours inaugural du président Karzaï fournit un important nouveau départ et nous avons l'intention de nous appuyer dessus pour aller de l'avant." Mais la secrétaire d'Etat n'a pas réagi à une autre déclaration très importante d'Hamid Karzaï. "Nous espérons que les forces afghanes pourront prendre en charge la responsabilité de la sécurité d'ici à cinq ans", a indiqué le président afghan devant ses invités au palais présidentiel. Ce silence sur les questions militaires s'explique par celui de son patron, Barack Obama. Le président américain n'a en effet toujours pas répondu à la demande de renforts supplémentaires que lui avait transmise, au début du mois de septembre, le général Stanley McChrystal, commandant en chef de l'Otan et des troupes américaines en Afghanistan (100 000 hommes en tout pour le moment). En mars 2009, Barack Obama avait annoncé, à grands renforts de tambours et trompettes, une "nouvelle" stratégie américaine en Afghanistan, fondée sur le triptyque classique sécurité-gouvernance-développement. L'idée était de reprendre par les armes les districts pachtouns du sud du pays conquis depuis 2005 par les talibans, puis de les confier à une administration et à une police afghane marquées par le désintéressement et le sens du service public, pour, enfin, pouvoir y construire des écoles et y forer des puits, grâce à l'argent des donateurs internationaux (Amérique, Europe, Japon). Le problème est qu'en huit ans le gouvernement Karzaï s'est montré incapable de créer un corps de fonctionnaires honnêtes et dévoués. En Afghanistan, la loyauté première d'un fonctionnaire ne va pas à l'Etat et à la loi, mais à sa tribu, son clan, sa famille. L'administration n'a même pas été capable d'organiser correctement une affaire aussi simple qu'un scrutin électoral. Après les tricheries ayant marqué la journée électorale du 20 août, plus d'un million de bulletins frauduleux ont dû être annulés par une commission indépendante, présidée par un expert canadien. La prudence récente de la Maison-Blanche sur le dossier afghan s'explique par la crainte du vice-président Joe Biden, partagée par de nombreux membres du Congrès, de commettre la même erreur que le président Johnson au Vietnam en 1966. À l'époque, Washington avait consenti à tous les renforts demandés par le général Westmoreland, sans se préoccuper ni des méthodes de guerre sur le terrain ni de la corruption régnant dans le gouvernement de Saïgon. Aucune stratégie de sortie de l'Indochine n'avait été dessinée par le président Johnson. À Washington, nombreux sont ceux qui font la comparaison entre le Cambodge et le Laos - sanctuaires pour le Viêt-cong et l'armée nord-vietnamienne - et la province pakistanaise du Balouchistan - sanctuaire pour les talibans afghans. Dans son discours d'investiture, Karzaï a lancé un nouvel appel aux insurgés "qui ne sont pas directement impliqués dans le terrorisme international" pour "mettre fin à ce conflit fratricide". Il a promis d'organiser une loya jirga ("assemblée tribale traditionnelle"), pour apporter "paix et sécurité" au pays. Certains leaders talibans ont déjà déclaré par le passé qu'ils pourraient participer à une telle assemblée, mais seulement après une décision de retrait des troupes de l'Otan. Hamid Karzaï a enfin promis de combattre le trafic de drogue, "une grave menace, directement liée au terrorisme et à la corruption" et de nommer des ministres "honnêtes et au service du peuple". La composition du gouvernement va constituer un nouveau test, entre les demandes de la communauté internationale et les contraintes intérieures. Depuis 2002, les gouvernements d'Hamid Karzaï étaient formés d'un subtil équilibre entre seigneurs de guerre, chefs tribaux et technocrates formés à l'étranger. De grands absents ont marqué cette cérémonie du palais présidentiel : le Dr Abdullah Abdullah, arrivé second au scrutin du 20 août ; le président du Parlement, Yunus Kannouni ; et l'ancien président afghan Rabbani (1992-1996). M.K

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