Par B.Chellali La lecture de l'agenda du gouvernement pour l'année 2010, laisse à penser à une activité dépassant les méthodes traditionnelles économiques, financières et sociales afin de maintenir la "performance" dans tous les secteurs, à l'heure de la mondialisation. Les investissements retenus ont pour but de donner une plus grande stabilité à l'industrie et d'appuyer de nouvelles approches pour une industrie agricole et agroalimentaire en tant que secteurs de développement durable créateurs d'emplois et de richesses. Cela exige que l'on fasse preuve d'innovation à tous les niveaux de décision, des intervenants et des acteurs, pour offrir des " réseaux " de services, de produits et d'investissements créant de nouveaux débouchés, afin d'augmenter la rentabilité et répondre aux priorités dans les domaines très importants pour le quotidien des populations. Un point de mire qui devrait se consacrer, se développer et se diversifier dans une approche structurée, afin d'élargir tout le potentiel susceptible effectivement de redresser et stabiliser la situation socio-économique du pays et "travaillant" un terrain de plus en plus vaste et davantage prononcé sur le confort des populations. A cet égard, l'accent de l'exécutif est mis sur l'innovation. Le but est d'exploiter de façon optimale le potentiel existant dans tous les secteurs, d'éliminer les distorsions et les sources d'inefficacité, et de promouvoir l'activité économique combinée entre le secteur public et le secteur privé pour atteindre les rendements jugés indispensables pour la croissance. Tout comme la mise en œuvre des réformes économiques avec plus de "discipline" constitue la meilleure assurance pour minimiser les risques de la mondialisation et bénéficier de ses opportunités. Compte tenu de ces enjeux, l'effort nécessaire est indispensable pour s'attaquer collectivement à toute l'actualité économique intérieure en vue de soutenir la prospérité qui devrait être étayée par une meilleure compréhension des besoins et des attentes sociaux ainsi que des préoccupations économiques. C'est une évidence, le contexte de cette politique évolue dans la conception et la programmation des réponses, elle se situe à ce point de "convergence" majeure qui marque aujourd'hui toute l'action de proximité socio-économique entreprise par les pouvoirs publiques dans un contexte d'enjeux globaux et qui bénéficient d'une capacité particulière à " ajuster " les investissements et les dépenses publics à une réflexion partagée et croisée des besoins, au plus près des populations et qui sont aussi inscrites dans le programme présidentiel dans une logique d'économie sociale solidaire.