Par B.Chellali L'ensemble du peuple algérien reste attaché à la poursuite de la dynamique globale entamée depuis 1999 pour promouvoir la construction d'une Algérie sereine et prospère, au bénéficie de tous les Algériens et de toutes les Algériennes sans exclusion. Une très forte préoccupation qui sera renouvelée courant l'année 2010 et qui tient compte des conditions spécifiques de la nouvelle génération. Un corollaire qui exige de fait l'utilisation totale de toutes les forces disponibles pour une croissance diversifiée dans le but de créer des conditions susceptibles d'assurer aux populations les possibilités égales d'accès aux résultats du progrès socioéconomique. A cette évolution positive se profilant à chaque exercice annuel, il y a nécessité pour tous de se mettre au travail pour ne pas subir les chocs et les secousses de la mondialisation. L'heure est donc à la réflexion, à la recherche des " sentiers " et des moyens à mettre en œuvre pour assurer les conditions de la stabilité économique et sociale du pays. Une prise de conscience qui doit être un " credo national " surtout qu'il y a une volonté réelle de bâtir un développement social et économique plus audacieux. Cela s'explique, en ce début du nouvel an 2010, par plus d'instruments efficaces mis sur le terrain pour une relance effective. En effet, les indicateurs globaux semblent s'améliorer à la faveur notamment de la loi de finances 2010, qui se focalise notamment sur des mesures à caractère social, lance de nouveaux dispositifs favorisant l'investissement. Une stratégie économique visant le même objectif, garantir la prospérité des Algériens et réduire les facteurs de vulnérabilité en étendant verticalement et horizontalement le développement à tous les domaines qui se prêtent à l'accroissement des résultats. Cette option de développement a pour but de mieux positionner le présent et cibler l'avenir avec plus d'assurance, en misant sur le respect des critères de régulation du progrès et un bon système en ce qui concerne leur " pilotage ". L'année 2010 qui débute en matière de développement sur un " lit " de 150 milliards de dollars, avec la mobilisation, la participation active de tous, est apte à faire figure d'année de relance des activités productives significatives dans tous les secteurs. Les actions prévues pour 2010 se déclinent selon les grands axes devant se réaliser au moyen d'un lien opérationnel entre la croissance économique, le développement social et les principes retenus dans le programme présidentiel qui sont la justice sociale et la garantie de la convergence entre les préoccupations et les priorités d'action. Nul doute que durant 2010, la barre sera placée plus haut pour avancer le développement global, l'Etat s'y prête déjà en vue d'une mobilisation accélérée des ressources. La société civile doit être prête à répondre. Dans ce contexte, il faut se convaincre que seul l'ardeur au travail, l'amélioration de la production et de la productivité, la bonne gouvernance et l'intensification de la lutte contre les maux sociaux, sont le préalable à la réussite qui permet au pays de mieux se replacer sur le chemin de la croissance économique élevée et durable en vue de réduire drastiquement tous les obstacles et tous les retards, et atteindre, dans les délais raisonnables, les objectifs du développement national.