Dans une économie où plus personne n'accepte de prendre des risques, préférant la prudence là où il n y a pas de certitudes, il ne faudrait pas s'attendre à des miracles, chacun se cantonnant dans l'observation. Pas d'offensive spectaculaire. Dans ces conditions, c'est le ralenti et plus rien ne se construit. C'est également ce qu'on appelle faire du surplace. En conséquence, c'est la course vers les importations et le retour de nos devises générées par les hydrocarbures à leurs anciens propriétaires. C'est le flux des capitaux algériens vers les pays occidentaux et de marchandises en retour pour inonder nos marchés. On savait très bien et les officiels le savaient également bien, que l'économie de marché ne sera pas encore là, et pour longtemps encore, et on savait bien que ce ne serait pas encore celle la qui va financer le développement. On savait également qu'il est apparu comme évident que les " hommes d'affaires " ne vont pas du tout hésiter entre le fait d'importer et de générer rapidement des gains sans risque aucun et le fait de produire et d'accepter de prendre des risques. Alors, la question de savoir ce que feront nos entrepreneurs ne se posera même plus. Ce sont les idées qui priment ou les intérêts ? Si à chaque homme "politique" n'est pas rattachée au moins une idée, il s'ensuit qu'à chaque élection ou à chaque formation du gouvernement, l'opinion publique ne dispose pas de repères pour pouvoir apprécier la qualité des programmes présentés. Prenons quelques exemples. Nous sommes dans un contexte mondial de crise financière et de récession économique. Des implications sur l'Algérie ? Il a également fallu les mesures prises contre les " crédits consommation "pour qu'enfin des membres du gouvernement les justifient en omettant les véritables causes. Cela est autant valable pour ce qui concerne ce qu'on appellerait la " chose" politique. N. B.