Par B. Chellali Dans un environnement compatible et stimulant, l'Etat assume dans la continuité son rôle et son devoir de promotion du développement et par là le bien-être des populations à travers des investissements immenses touchant tous les secteurs. La garantie de cette stratégie a un double objectif : stabilité et viabilité économique et concentration sur les problèmes à long terme tout en répondant aux problèmes et aux préoccupations urgentes qui se posent à court terme à la société et aux mesures qui ont tendance à affiner le programme politique en vigueur. Celle-ci s'assigne pour objectif d'approfondir le débat, dans un cadre concerté entre pouvoirs publics, opérateurs et partenaires, reposant sur la recherche d'un meilleur avenir économique. Désormais prévaut la compétitivité, l'innovation autant que possible, la diversification de l'économie autant que nécessaire afin de s'inscrire dans le critère d'un usage judicieux des ressources pour relancer l'investissement et la croissance. Dans cet esprit, l'étendue et l'approfondissement des réformes peuvent être un autre point d'appui pour assurer le succès et le soutien de ce développement général. Et pour que cela soit vrai et réalisable, il faudrait encore miser sur la stabilité, la forte capacité institutionnelle et l'efficacité, qui peuvent constituer le "climat" propice aux conséquences positives importantes pour la mobilisation et l'exploitation de toutes les potentialités fructueuses à l'investissement et l'amélioration du développement socio-économique conçu comme outil soutenu et durable de création de richesses et de revenus, cela mène tout naturellement à une politique de développement axée sur une très large stabilité macroéconomique, elle-même couplée à des programmes et des stratégies de développement au niveau national, régional et local. Ce qui d'ailleurs est rassurant, cette stratégie place l'Algérie sur la bonne voie pour réaliser ses objectifs de développement, surtout qu'il y a option à générer une très forte stratégie pour la croissance et le développement sur la base de quatre piliers capitaux : une stabilité macroéconomique constante, un secteur public et privé poussé vers la compétitivité et l'innovation, le développement des ressources humaines solides et une bonne gouvernance. L'accroissement de ces piliers permettra au pays de développer aisément son partenariat mondial pour le développement et son entrée dans l'arène économique internationale.