Par B. Chellali Si le secteur privé national s'écarte d'un certain immobilisme et fait confiance, de grandes perspectives s'offriront à lui. Personne n'objectera, tout le monde, au contraire, s'en félicitera, si les opérateurs privés s'engagent en faveur du développement qui dote le pays et les citoyens de moyens de changer pour atteindre le développement durable. En tant que stratégie de réponse visant à aligner les partenaires au développement et à la croissance économique, c'est une préoccupation majeure du gouvernement. Celui-ci, dans la recherche d'une "connectivité" avec le secteur privé, ne nie nullement la nécessité d'en faire un " moteur " et de préparer avec soin les horizons. Les dispositions et les mesures juridiques mises en avant dans ce sens sont suffisamment étendues pour permettre une "symbiose" et une implication déterminée de ce secteur à contribuer à l'atteinte des objectifs de développement fixés. L'engagement du secteur privé sur les questions économiques et sociales peut constituer une importante contribution à une paix sociale solide, et à la préparation pratique de la recherche commune et persévérante de la solution des problèmes. Il est évident que les hommes d'affaires et les opérateurs devront confirmer leur bien-fondé et leur efficacité à cette politique, à exercer une influence bénéfique sur le climat économique, et d'attiser les tendances d'attractivité dans leurs objectifs socioéconomiques, ayant de forts rapports avec les intérêts fondamentaux du pays. A tout cela, l'Etat est en train de fournir toutes les conditions propices à la promotion économique, à l'élévation du niveau de vie, au renforcement de l'indépendance économique et accroître les sources génératrices de progrès et de stabilité. Dans ce contexte, le secteur public est interpellé à montrer sa "puissance" à être un partenaire efficient pour rendre plus facile la solution des problèmes et la création de richesses. L'interventionnisme de l'Etat pour soutenir le secteur privé pour aborder les questions d'attractivité, de développement et de compétitivité pour parvenir à une croissance équitable, est un principe sur lequel le chef de l'Etat a insisté à plusieurs occasions. Il ne peut s'agir que d'une stratégie de régénération économique et sociale, qui requiert un effort collectif et l'adoption d'une attitude univoque tant le secteur privé est considéré comme la clé d'un développement durable. C'est dire dans ce sens qu'un grand rôle est attendu, en particulier des PME et PMI eu égard au désengagement progressif de l'Etat dans plusieurs secteurs et branches de l'économie, pour ne demeurer que là où il est indispensable, notamment dans les secteurs stratégiques. L'implication de la société civile et sa responsabilisation accrue sont les principaux moteurs de cette stratégie au service du développement dans une logique de production, d'équité sociale, de création de la richesse, d'emplois et une plus-value qui doit contribuer au PIB de l'économie nationale. Dans son programme d'action, le gouvernement place le secteur privé dans un rôle décisif pour le développement. Il a le mérite de trouver dans cette disponibilité des pouvoirs publics toutes les facilités et les encouragements à redémarrer dans la bonne direction tant sont dissipés tous les malentendus, doutes et craintes. Peut-être est-ce la raison pour laquelle à partir de cette année, on commencera à parler un langage plus réaliste en ce qui concerne ce rôle.