Par B. Chellali Dans un monde tout à fait globalisé, la mondialisation culturelle dans le domaine de la formation est axée davantage sur la maîtrise de la science et de la technologie que sur le savoir approximatif et de pur prestige social. C'est dans cet esprit que l'Algérien de demain aura plus de goût pour la " rigueur " scientifique et la rationalité que pour la rhétorique et les connaissances archaïsantes et approximatives. Entre exigences locales et tendances internationales l'Algérie, en matière de recherche scientifique et de nouvelles technologies a, durant ces dernières années, inscrit sa démarche dans l'ère de la créativité moderne et comme facteur essentiel de soutien et d'accompagnement dans ses stratégies de développement. Il s'agit davantage de valorisation des résultats de la recherche scientifique et technologique et l'encouragement de l'innovation pour une recherche scientifique " utile ". Une démarche qui s'est concrétisée à travers d'importants dispositifs institutionnels et d'importants investissements financiers afin de répondre dans l'immédiat aux mutations induites par des causes internes et externes. A ce titre l'enseignement des nouvelles technologies de l'information dans tous les paliers, s'est généralisé pour permettre à la nouvelle génération de maîtriser plus rapidement l'économie du savoir. En matière de promotion davantage de la recherche scientifique, l'Etat lui consacre plus de 100 milliards de dinars courant le présent programme quinquennal et ce, parallèlement à la mise en œuvre de nouvelles mesures incitatives pour la recherche de développement au niveau des entreprises. Ces dernières sont appelées à s'adapter à cette dynamique de mutation, véritable corollaire du développement socio-économique. " Le développement que vit le pays dans tous les domaines a révélé le besoin des entreprises publiques et privées en compétences professionnelles qui leur permettent d'investir dans les innovations et de renforcer leurs capacités productives et compétitives ". A ce propos, le chef de l'Etat a insisté tout récemment sur l'urgence d'établir le lien entre l'université et l'entreprise de manière plus précise et plus efficace et de la généraliser pour " englober " les étudiants, les enseignants et les chercheurs non pas uniquement pour la concrétisation du système LMD, mais pour " faire aboutir les réformes de l'enseignement et lier la recherche universitaire aux exigences du développement ". Cela explique qu'il n'y a ni recherche, ni enseignement supérieur de qualité sans un accès complet à l'information scientifique et technique, aujourd'hui véhiculée par les nouvelles technologies de l'information et de la communication tant la mondialisation de l'économie et la recherche développe nécessairement la compétition entre acteurs. Ainsi, dans le cadre de la relance et de la réappropriation de la recherche pour le développement économique et social du pays, il est reconnu toute la nécessité, pour chacun des acteurs et des intervenants dans ce domaines, de réaffirmer la recherche scientifique et la promotion de la nouvelle technologie comme une priorité nationale. Ici, c'est l'Etat qui manifeste cette politique par la mise en place d'un mécanisme efficace de financement durable du système scientifique et technologique national. Le moment est opportun pour le pays de promouvoir le progrès scientifique et technologique à partir de ses propres ressources humaines et du potentiel qu'il a déjà accumulé dans ce domaine, l'acquisition des TIC constitue une condition indispensable pour sortir le pays du sous-développement et pour s'insérer dans le mouvement universel vers le progrès, la pénétration doit imprégner tous les milieux qui composent l'activité nationale.