Par B. Chellali Dans le contexte actuel de la société de consommation avec ses inégalités et ses valeurs mystifiantes, le renforcement de la stabilité du système financier et de la consolidation de la relance économique apparaissent comme une nécessité. Car au-delà d'un minimum de besoins vitaux à satisfaire, il est légitime pour l'Algérien d'aujourd'hui à aspirer à un bien-être, condition sine qua non de l'épanouissement de l'ensemble de la société et, à travers elle, toute la sphère économique. Ce volet précis semble retenir toute l'attention du gouvernement. Celui-ci s'attelle au mieux dans son action à tracer avec exactitude la limite entre le "nécessaire" et le "superflu". Une mesure logique qui dépend du contexte socio-économique imposé par les fluctuations du marché international. Conséquence des faits de la mondialisation et d'une civilisation extrêmement disparates des sociétés, qui semble appartenir à un temps nouveau, c'est une problématique aiguë découpée verticalement et horizontalement par les effets néfastes de cette globalisation. Ainsi, dans le climat mondial présent, le conditionnement de l'économie nationale est devenu plus que jamais une nécessité pour satisfaire les besoins de la société dans une proportion d'extrême prudence générant un bien-être compatible avec les ressources du pays. Démarche délicate mais qui a le privilège pour le cas de l'Algérie de pouvoir s'appuyer sur ses propres instruments de développement qui devraient non seulement être préservés, mais aussi valorisés. D'où la nécessité d'équilibrer les investissements et de se procurer d'autres ressources qui sont vraiment indispensables au développement. Un développement humain qui donne son style à la vie moderne et établit en toute quiétude l'esprit d'une hiérarchie des besoins sociaux fondés sur de purs facteurs produisant les germes de la prospérité et du progrès économique.