Les audiences dédiées à l'évaluation des réalisations accomplies dans les secteurs de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'éducation nationale, ont été mises à profit par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour exhorter le gouvernement à davantage d'efforts pour pouvoir poursuivre résolument la mise en œuvre des réformes tendant au développement en tant qu' instrument de formation d'élites, l'émergence des compétences et le rayonnement intellectuel et culturel à l'ère des mutations accélérées, des cumuls des connaissances et la large diffusion des aptitudes y afférentes. Cet intérêt et ce suivi particulier accordés par le chef de l'Etat à ces trois secteurs dénote de sa volonté de consacrer le "savoir" et l' "éducation" pour tous les algériens. En effet, depuis 1999, l'éducation n'est plus cette vérité reçue de simple prestation dispensée aux élèves. Elle est devenue désormais synonyme d'investissement à long terme, d'où l'intérêt particulier et l'attention privilégiée que l'Etat ne cesse d'accorder à l'université et à la recherche scientifique. L'approche de la société du savoir adoptée par le programme du président de la République, s'est distinguée par un intérêt particulier accordé à la formation du facteur humain sans lequel toute entreprise de développement et de progrès serait une pure chimère. Cette époque consacre la richesse dans tous les domaines et où s'est affirmée la centralisation des "ressources humaines" dans toute mutation permettant à la société algérienne d'être en mesure d'acquérir les sciences et les connaissances, d'innover et de mettre en valeur les techniques matérielles, de mettre en place et de fructifier des systèmes sociaux idoines dans la réalisation du développement.Dans cette optique, le chef de l'Etat, a mis l'accent sur la nécessité de consacrer la recherche scientifique comme "priorité nationale" en vue de prendre en charge les préoccupations économiques, sociales et culturelles de la nation."La recherche scientifique ne doit pas être, du ressort exclusif de l'Etat qui doit certes, la soutenir et la promouvoir, elle doit, aussi être une préoccupation de l'entreprise dont dépend le succès, et parfois même la survie", a relevé le chef de l'Etat, ajoutant que "l'élan pris dans ce domaine de la recherche scientifique doit être accéléré". Il a, dans ce sens émis des directives précises en direction du gouvernement pour une dynamisation de la recherche scientifique et le développement de la technologie. En termes plus clair, il s'agit de croire en la créativité de l'Algérie, car il est temps que le développement culturel du pays vienne au secours du développement économique. L'Etat par un mouvement de l'esprit refusant la stagnation, s'oriente vers des préoccupations plus pressantes et les défis qui en découlent mettent le système éducatif national devant l'obligation d'opérer continuellement sa mue et d'introduire des nouveautés qui correspondent aux attentes de la société et du monde économique et la capacité d'un système d'enseignement à concrétiser dans les faits toutes ces prévisions en définissant les objectifs et les programmes. De tels enjeux et de tels défis amènent le chef de l'Etat, annuellement, à engager une évaluation sérieuse des atouts, mais aussi des faiblesses. Il va de soi donc que pour assurer notre réelle indépendance et notre développement politique et économique, il nous faut reforger une culture à la dimension de nos objectifs, une culture qui traduise le génie propre de l'Algérien. En se référant aux orientations du chef de l'Etat, il y a lieu de souligner la mise en place des mécanismes de soutien et d'encouragement à la création et à l'innovation et l'adoption d'une véritable politique pour la valorisation des fruits de la recherche et du développement technologiques, et qui revêtent un caractère prioritaire lors de la prochaine étape. Un ensemble d'orientations et de directives pour aider à dégager des visions élaborées, à définir des horizons encore plus clairs et à adapter les efforts déployés aux résultats obtenus.