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Les transformateurs appelés à exprimer leurs besoins pour les cinq mois à venir
Blé dur
Publié dans Le Maghreb le 20 - 03 - 2010

Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural a réactivé, jeudi, le Comité interprofessionnel des céréales pour trouver des
solutions à la crise entre l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et les transformateurs sur l'approvisionnement en blé dur. "Ce comité, placé près de l'OAIC, doit jouer son rôle de rapprochement des intérêts entre les différents acteurs de la filière. Le moment est venu pour que dans le cadre d'un partenariat public-privé et dans un contexte de responsabilisation, les différents acteurs travaillent pour améliorer et protéger la production nationale d'abord et, si c'est nécessaire, s'organiser pour l'exportation et pour l'importation", a-t-il déclaré à la presse après une rencontre qui a regroupé tous les intervenants de la filière céréales. M. Benaïssa a invité les industriels et l'office à "envisager un travail beaucoup plus rationnel à partir de la campagne prochaine". La production nationale et les besoins du pays en matière de consommation devraient être connus en septembre-octobre, selon lui. Ces propositions devraient être étudiées au cours de cette réunion, consacrée à la dynamisation du Conseil interprofessionnel des céréales (CIC) dans lequel seront représentés les différents acteurs de la filière. Le conseil est conçu comme un espace de négociation et de concertation entre tous les acteurs impliqués allant de la production à la consommation en passant par la transformation et le transport. Intervenant à ce sujet, le ministre a souligné l'importance de cet espace pour débattre des problèmes que rencontrent les acteurs de l'une des filières stratégiques pour le pays.Selon lui, l'objectif de ce comité, est de "concilier les intérêts des uns et des autres dans le cadre d'un partenariat public-privé et dans un contexte d'engagement et de responsabilisation" en vue d'"améliorer la qualité de la production nationale, de la développer et de la protéger et "si nécessaire s'organiser pour exporter ou importer", a-t-il dit. Néanmoins, le ministre a appelé les transformateurs à exprimer d'ici fin mars leurs besoins en matière de blé dur auprès de l'OAIC, en vue d'écouler les stocks de cette matière avant l'arrivée de la nouvelle production. Cette procédure "permettra de gérer les stocks existants et de se préparer pour la prochaine campagne de collecte", a indiqué le ministre, lors d'une réunion sur les céréales, regroupant pour la première fois tous les acteurs de la filière. Selon le ministre, les stocks de l'office s'élèvent actuellement à près de 6 millions de quintaux (qx), et il faudrait les écouler avant le mois d'août prochain pour libérer les moyens de stockage pour la nouvelle production, qui s'annonce d'ores et déjà "bonne". Le ministre a souhaité, dans ce sens, qu'une quantité de 1 à 1,2 million qx soit enlevée mensuellement par ces industriels pour arriver à absorber ces stocks engendrés par le retrait de nombreux d'entre eux de l'OAIC pour aller importer du blé dur suite à la baisse de son prix sur le marché international. L'office a subi de ce fait un "fort ralentissement" de ses ventes qui ont chuté à moins de 600.000 qx, contre 1,7 million qx auparavant. Cet organisme de régulation a donné cette semaine aux transformateurs, un délai jusqu'au 1er juin prochain pour reprendre leurs approvisionnements en blé dur national sous peine d'être exclus des prestations de l'office, en cas de renchérissement des prix mondiaux de ce blé. Néanmoins, les transformateurs se sont dits indignés d'une telle mesure. Ils ont affirmé dans ce sens que "l'OAIC a effectivement été de tout temps premier organisme à prendre en charge les besoins en matières premières, sans pour autant les assurer à hauteur des capacités installées.
Venus nombreux à cette rencontre, les transformateurs ont soulevé plusieurs problèmes liés notamment à la qualité du produit national et aux mesures d'approvisionnement en blé dur qu'applique l'OAIC. Répondant à ces préoccupations, le ministre a estimé que "les solutions ne peuvent être trouvées que dans un espace organisé et interprofessionnel", relevant que "le problème de la qualité se pose aussi au niveau de la transformation" Il a demandé aux transformateurs de "partager l'intérêt de défendre la production nationale", en citant le cas du Canada où c'est l'interprofession qui décide de l'importation ou de l'exportation des céréales. Intervenant à cette rencontre, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), M. Réda Hamiani a estimé que le problème du blé dur était le résultat de l'"absence de concertation entre les intervenants de la filière", soulignant la disponibilité des opérateurs de s'impliquer pour trouver des solutions durables entre professionnels.


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