Le partenariat politique est une concurrence loyale à tous les niveaux. Il est garanti par la constitution, les lois de la République et par les usages internationaux. Cette affirmation, réitérée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans la lettre qu'il a adressée aux militants du FLN, est en soi un préliminaire qui ne restreint aucunement l'action partisane, ouvre le chemin à l'éthique politique, ne limite pas la concurrence ni l'analyse, à condition que ce partenariat corresponde effectivement aux intérêts de la nation et se conçoit dans le cadre des engagements prévus par la Constitution, pour justement dynamiser le processus démocratique. La concurrence politique, lors des échéances nationales, est une idée qu'il faudrait " replacer " dans son contexte loyal et de fournir à la démocratie son concept original, une application pratique des principes de l'Etat de droit. Or, dès qu'il est question de préserver ce partenariat politique, les réponses les plus sûres sont apportées. Les FLN n'est plus la formation politique concernée. Ce qui, en langage clair, signifie que les autres partis nationaux sont conviés à ce mouvement. A ce propos, on peut constater que l'Alliance présidentielle (FLN-RND-MSP) constitue, à la différence des autres formations politiques, un " maillon " important de ce parternariat. Une véritable action commune, dont les axes sont beaucoup plus larges à s'analyser au niveau national, comme quoi, la voie choisie par trois partis politiques entre parfaitement dans le cadre des objectifs d'un contrat constituant un facteur d'unification des stratégies trop particulières tant du point de vue politique qu'économique. La solidarité dont se pare l'Alliance présidentielle en ce qui concerne les questions d'intérêt national, est la meilleure solution pour parvenir à une stabilisation qui préserve tout l'édifice national. Une réponse aux préoccupations des populations dans un cadre organisé. Vouloir renforcer et garantir ce partenariat politique correspond précisément à cet objectif, un outil " neutre " au profit du développement politique, démocratique, économique, social et culturel. Il ne peut donc s'agir que d'un épanouissement d'une culture politique permettant d'atteindre la société algérienne de grande convivialité. Dans ce contexte, le partenariat politique prôné par le président Bouteflika, peut-être une " image " de la stratégie d'intégration démocratique verticale et aux objectifs avantageux. Les partis politiques qui sont susceptibles d'y participer savent parfaitement à quoi correspond un tel engagement de leur part. Il ne sert à rien de dire non au dialogue politique, ce n'est pas cette question qui est posée. La question fondamentale est de savoir si le paysage politique algérien veut réellement définir ses objectifs en fonction des besoins et des intérêts du pays.