A travers le programme de développement des industries agroalimentaires en phase de lancement (2010/14), le gouvernement parait avoir trouvé la réponse qui s'impose au fonctionnement et à la diversification de ce secteur dans une logique de profits et de revenus et ce, au titre du prolongement de la stratégie industrielle. Ce programme chapeauté par le ministère de l'Industrie, et de la Promotion des investissements, peut dès lors être considéré comme argument fort, ayant une validité rationnelle au sein de la cohérence économique du pays, vouée à la mondialisation, à prendre des précautions et des assurances en ce qui concerne le secteur agroalimentaire, un secteur fondamental qui pourrait donner une tout autre allure à la sécurité alimentaire. C'est à juste titre, un effet, de "valeurs" nouvelles qui véhiculent une véritable régulation dans la proportion qui rapproche le plus possible d'un développement de principes justifiant désormais les conditions meilleures qu'auparavant, permettre aux entreprises et aux unités du secteur de fournir une production en rapport avec les besoins du pays, d'alimenter la prospérité alimentaire du marché interne et cibler l'exportation. Le programme en question tend à la réalisation de diagnostics stratégiques de toutes les filières, la promotion des territoires agricoles à haut potentiel ainsi que la mutualisation et la mise en réseaux des entreprises en vue d'une intégration totale de toutes les activités liées aux industries agroalimentaires, est un choix qui se "maximise" par la loi de l'offre et de la demande et offre aux opérateurs concernés d'acquérir un statut convenable, de finalement s'aligner sur cette stratégie et sur cette question de volonté politique. L'industrie agroalimentaire est au cœur de nombreux enjeux sociaux, environnementaux et économiques, cela constitue un autre "chapelet" de la mise en œuvre de la stratégie industrielle, un outil de croissance économique sain et général et qui viendrait combler les déficits en matière de production et de commerce de produits agricoles, un moyen aussi pour moderniser le secteur agricole pour devenir compétitif. C'est dire, dans ce contexte, que l'agriculture et le développement rural en tant que source de croissance, d'emploi et de sécurité alimentaire sont aujourd'hui pris au sérieux, d'où cette approche équilibrée qui mette l'accent sur l'accroissement de la compétitivité du secteur agroalimentaire. Ce redéploiement du secteur agroalimentaire qui repose sur quatre chantiers, à savoir l'intégration de la production nationale et la substitution à l'importation, l'exportation et le partenariat ainsi que l'encadrement et la régulation des marchés, vient beaucoup plus pour distribuer la prospérité et détacher progressivement le pays des trusts alimentaires étrangers, attachés de suivre des cours qui dépendent de la bourse et qui n'ont plus de rapports avec les besoins du pays. C'est le spectre d'une fatalité économique de la mondialisation et parfois même d'un certain protectionnisme aveugle. D'une point de vue d'une conscience plus élevée, la formule "survie" de l'économie nationale, peut-être une lucidité est une réponse à ce qu'est l'enjeu de l'avenir et la récupération de l'aptitude à appréhender les problèmes fondamentaux et globaux. Cette démarche englobante est nécessairement suivie de projet politique pour une meilleure compréhension de la vie sociale obéissant à la rationalité et à l'objectivité. Un oxymore et un ordre réel, c'est évidemment l'indépendance alimentaire qui est visée tant il y a à chaque étape un "produit" permettant de prendre le tournant vers un monde économique nouveau, exprimant dans l'action un idéal puissant qui vise les notions d'équilibre, le corollaire de l'approche réaliste de la justice sociale. L'agonie de l'économie mondiale ne peut donc qu'astreindre l'Etat et le secteur privé à en prendre conscience, de sorte à passer nécessairement de l'unité passive, à la tendance à l'unification des efforts économiques actifs.