La Société de Gestion des Participations "transformation sidérurgiques" (SGP Transolb) a lancé hier un appel à la manifestation d'intérêt national et international pour une prise de participation minoritaire dans le capital social de la Société qui est spécialisée dans la commercialisation des produits d'emballages métalliques fer-blanc et fûts (EMB-FBF), qui sont destinés aux secteurs agroalimentaire et industriel. Ces dernières sont localisées dans trois unités de productions qui sont situées à Alger, Azzaba ainsi qu'à Skikda. A titre de rappel, le Président Directeur Général de l'EMB-FBF a attesté que cette dernière était une entreprise dont le capital social s'élève à un peu plus de quatre milliards de dinars, en outre, c'est une filiale du groupe "Entreprise Nationale des Emballages Métalliques" (EMB) dont le portefeuille est détenu par Transolb. En effet, ce dernier, qui a fixé le délai de remise des offres au 14 mai prochain, a précisé que cette annonce est destinée notamment aux candidats, personnes morales ou physiques, justifiant de capacités d'investissement et de possibilités de mobilisation de savoir-faire en rapport avec les métiers, le patrimoine et les objectifs de pérennisation et de développement de cette société. Par ailleurs, le P-DG d'EMB-FBF a souligné que le développement dans le domaine de l'emballage, qui est un élément essentiel pour la commercialisation des produits, assurera un avenir serein pour une profession plus ou moins mise à mal par une concurrence rude et que leur objectif était de satisfaire le client ainsi que les exigences de leurs partenaires. D'autre part, il y a lieu de préciser que cette ouverture de capital entre dans le cadre de l'ordonnance d'août 2001 qui est relative notamment à l'organisation, la gestion ainsi que la privatisation non seulement des EPE et des dispositions de la loi de finances complémentaires pour 2009 mais aussi des résolutions du conseil de participations de l'Etat. Notons que la LFC 2009 a apporté des modifications à l'ordonnance n° 01-03 du 20 août 2001, modifiée et complétée, relative au développement de l'investissement. Il est ainsi indiqué que les investissements étrangers ne peuvent être réalisés que dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnariat national résident représente 51% au moins du capital social. Aussi, tout projet d'investissement étranger direct ou d'investissement en partenariat avec des capitaux étrangers doit être soumis à l'examen préalable du Conseil national de l'investissement. Il est également indiqué que les activités de commerce extérieur ne peuvent être exercées par des personnes physiques ou morales étrangères que dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnariat national résident est égal au moins à 30% du capital social. La LFC 2009 précise que les investissements étrangers directs ou en partenariat sont tenus de présenter une balance en devises excédentaire au profit de l'Algérie pendant toute la durée de vie du projet.