Ils ont été soignés dans 33 centres de soins affiliés à la Cnas et implantés dans différentes régions du pays. La gynécologie est classée en tête de liste des consultations médicales au niveau des centres de diagnostic, de soins et de dépistage précoce (CDS) relevant de la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas). En effet, selon M.Saïd Allami, directeur des activités sanitaires et sociales à la Cnas, la spécialité en question représente incontestablement l'une des consultations les plus demandées par les assurés et ayants droit. La Cnas, de son côté, a mis à la disposition des gynécologues conventionnés des équipements, qualifiés par M.Allami de «dernière génération» pour, notamment, pouvoir suivre les grossesses à risque. Dans le même contexte, le responsable a mis l'accent sur l'importance du rôle des CDS affiliés à la Cnas. «A quelques exceptions près, nous sommes en train de faire le même travail que le secteur de la santé», a-t-il estimé. D'autre part, la Cnas a fait son bilan de l'année 2009. Ainsi, le responsable de cet organisme a avancé qu'environ 800 000 malades ont bénéficié de consultations au niveau des CDS affiliés à la Cnas, où près de 24 millions d'actes médicaux leur ont été dispensés. A ce sujet, le même responsable a mentionné l'existence, actuellement, de pas moins de 33 centres de soins de la Cnas. S'ajoutent à ces derniers, quatre centres d'imagerie médicale dispatchés à l'échelle nationale. La Cnas envisage, d'ailleurs, d'augmenter ce chiffre à l'avenir. Cette démarche s'avère de plus en plus nécessaire afin de «toucher le plus grand nombre possible d'assurés et d'améliorer leur prise en charge», a affirmé M.Allami. Ce dernier est revenu, également, sur l'effectif humain employé dans ces centres de soins. Selon lui, avec 29 médecins spécialistes et une cinquantaine de généralistes conventionnés, les CDS, gérés par 720 agents, assurent également les soins de chirurgie-dentaire avec des cliniques implantées dans les wilayas d'Alger, Oran et Tizi Ouzou. Rappelons que les CDS sont chargés, conformément aux programmes nationaux de santé, de mener des actions préventives. Ces dernières sont relatives à des examens périodiques de dépistage des états de prémaladie, du suivi des traitements et de l'évolution de la maladie, ainsi que la promotion de l'information médicale. Les CDS sont, également, chargés du diagnostic, des soins médicaux et paramédicaux, de l'exploration fonctionnelle, des analyses biologiques, de la prévention générale et épidémiologique, ainsi que de l'éducation sanitaire et des avis médicaux de médecins spécialistes. Concernant le mode de fonctionnement des CDS, M.Allami a expliqué qu'ils sont organisés en trois unités médicales, à savoir l'unité chargée de l'accueil, de consultation et de soins, l'unité d'imagerie médicale et enfin, celle de laboratoire. Leur personnel médical est composé de praticiens généralistes et spécialistes permanents. «Ils peuvent faire appel, en cas de besoin, à des praticiens spécialistes contractuels vacataires», a-t-il ajouté. Sur un autre plan, rappelons que la Cnas a entamé, il y a quelques semaines, l'introduction progressive du dispositif relatif au conventionnement du médecin traitant. Ce dernier doit prendre habituellement connaissance du dossier médical de son patient assuré social et des ayants droit en vue de leur prodiguer les conseils nécessaires. Si l'assuré social est bénéficiaire à 100% du système du tiers-payant, il ne paye pas la consultation qui lui est offerte à titre gracieux. S'il en est bénéficiaire à hauteur de 80%, il ne paye que 20% du coût de la consultation.