Le développement de l'aquaculture est une alternative imparable pour faire face à la demande sans cesse croissante en produits halieutiques et à la rareté de la ressource. Dans ce contexte, le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques mise sur une production aquacole d'appoint d'au moins 30.000 tonnes/an. Pour y arriver, le département de Smaïl Mimoune s'appuie, non seulement sur l'ensemencement d'un plus grand nombre de plans d'eau et la multiplication des espèces mais aussi sur la recherche. Dans ce sens, un arrêté interministériel introduit une nouvelle organisation pour le centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA). Selon cet arrêté, ce centre comprend une organisation de recherche et une organisation administrative et technique. L'organisation de recherche est constituée d'une unité de recherche structurée en deux divisions, une division de recherche " aquaculture" et une division de recherche " pêche " ainsi que de deux divisions de recherche en " industrie et transformation des produits de la pêche " et en " écosystèmes aquatiques ". La division de recherche "aquaculture" est chargée de concevoir des méthodes et des outils d'aide à la prise de décision et d'apporter sa capacité d'expertise en appui à l'action publique et aux acteurs économiques; d'acquérir et de maîtriser les techniques et les technologies d'élevage et de culture des espèces aquatiques; de développer et d'adapter des protocoles de productions aquacoles; de développer des méthodes de conception et de réalisation des infrastructures aquacoles; de valoriser et de préserver les ressources hydriques; de valoriser et d'identifier les potentialités aquacoles nationales; d'étudier l'hydrologie et la productivité des sites aquacoles; de développer les connaissances dans le domaine de l'ichtyopathologie et d'étudier l'hydrologie et la productivité des sites aquacoles; de préserver et de mettre en valeur les ressources algales marines et continentales; de réaliser des études techniques et économiques des projets dans le domaine de l'aquaculture et d'assister techniquement les investisseurs dans la réalisation et le suivi de leurs projets. La division de recherche " pêche" est chargée de concevoir des méthodes et des outils d'aide à la prise de décision et d'apporter sa capacité d'expertise en appui à l'action publique et aux acteurs économiques; d'évaluer les stocks halieutiques ; d'élaborer des plans de gestion et d'aménagement des pêcheries; de mettre en place un système d'information appliqué à la pêche ; d'étudier la biologie et la dynamique des populations; de concevoir et de développer des techniques et des technologies des engins de pêche; d'analyser les composants économiques et sociaux du secteur de la pêche; d'élaborer et d'étudier des stratégies de développement et des mécanismes régissant la commercialisation des produits de la pêche ; de mettre au point des outils et des méthodes d'analyse et d'aide à la gestion de la ressource ; de réaliser des études techniques et économiques des projets dans le domaine de la pêche; d'assister techniquement les investisseurs dans la réalisation et le suivi de leurs projets. La division de recherche "industrie et transformation des produits de la pêche " est chargée de concevoir des méthodes et des outils d'aide à la prise de décision et d'apporter sa capacité d'expertise en appui à l'action publique et aux acteurs économiques; d'étudier les techniques et technologies de la transformation et de la conservation des produits de la pêche et de l'aquaculture; d'améliorer l'appareil de transformation; d'introduire et de vulgariser de nouveaux procédés de conditionnement pour la conservation des produits de la pêche et de l'aquaculture; de formuler et de tester des aliments artificiels composés pour poissons; de contrôler la qualité des produits de la pêche et de l'aquaculture. La division de recherche " écosystèmes aquatiques " est chargée : d'élaborer des méthodologies et des outils d'aide à la décision pour la gestion ou la restauration des milieux des écosystèmes aquatiques; d'apporter sa capacité d'expertise et d'analyse; d'analyser et d'étudier les perturbations et les déséquilibres des écosystèmes continentaux et marins; d'étudier les seuils de toxicité de transmission et de biodégradabilité des polluants dans les écosystèmes aquatiques; de participer à des travaux de normalisation.