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Les parties prenantes du projet se réunirons en mai, pour recueillir les fonds Le projet de la route transsaharienne bloqué pour des raisons financières
Une table ronde regroupant les six pays concernés par la route transsaharienne RTS, est prévue le 19 mai prochain à Niamey (Niger), pour recueillir les fonds nécessaires à l'achèvement total de l'axe principal de cette route. Les pays concernés par la RTS à savoir l'Algérie, la Libye, la Tunisie, le Niger, le Mali, le Nigeria, vont se réunir le mois prochain, à Niamey, a déclaré, hier, à Alger, M. Abdelkader Messahel ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines. Lors de l'ouverture officielle des travaux de la 52e session du Comité de liaison de la route transsaharienne, à Alger, M. Messahel a indiqué que l'axe principal de la route transsaharienne, allant d'Alger jusqu'à Lagos au sud du Nigeria, sur une distance de 4 498 km, connaît un état d'avancement significatif hormis, les 223 km traversant la partie nigérienne qui demeure inachevée faute de ressources financières. Il a ajouté qu'au terme du projet, la route transsaharienne permettra l'impulsion de la coopération régionale et l'accélération des échanges commerciaux et l'amélioration des conditions de vie des populations. Le projet qui a coûté, selon lui, 180 millions de dollars, ambitionne de faire passer un câble de fibre optique pour réduire la fracture numérique de la région. Les perspectives économique se dessinent à l'horizon. Il est prévu une forte croissance économique de la région en réduisant le temps, la distance et le coût des opérations d'acheminement de marchandises entre l'Afrique de l'Ouest et le sud de l'Europe. "L'acheminement des marchandises qui se faisait par voie maritime entre le Nigeria et le sud de l'Europe durait 1 mois et demi. Avec la route transsaharienne, cette durée ne dépassera guère 8 jours" a-t-il précisé. Cette route est reliée à l'ensemble des ports et aéroport de l'Afrique du Nord. Faciliter l'accès aux points de transit (ports et aéroports) contribuera à l'intégration économique de la région, soutient le ministre en abordant la finalité du projet qui consiste en l'accélération des échanges commerciaux entre les pays de la région. Pour sa part, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, qui a présidé la séance d'ouverture des travaux, a déclaré que ce projet aspire à s'étendre au-delà des 6 pays concernés, pour toucher l'ensemble du contient africain. "Route trans-africaine", une vision future du projet selon M. Ghoul. L'opportunité de développer les infrastructures de base est nécessaire pour asseoir une véritable croissance durable dans la région. "La voie du développement passe par le développement des infrastructures routières. La route crée le développement" a-t-il dit en insistant sur le rôle joué par l'Algérie pour booster et redynamiser le projet. Dans ce sens, l'Algérie a fait d'énormes progrès en développant de nouvelle techniques dans la réalisation d'infrastructures routières. Le ministre est aller loin, en préconisant le développement de la route transsaharienne en une Autoroute. Un projet ambitieux. Selon le ministre l'Algérie a déjà commencé cette idée, en réalisant un tronçon de plusieurs centaines de kilomètres en "autoroute". Aussi, selon M.Ghoul, la partie traversant l'Algérie est totalement achevée dans tous ses maillages, y compris les branches Est et Ouest, qui conforte l'axe principal. En outre, le projet a contribué au désenclavement de la région traversée par la RTS ( sud algérien) dans la mesure où le projet s'est vu accompagné de l'implantation de maisons cantonnières, la création d'emplois et la réalisation de points d'eau, a indiqué le ministre. Yazid F. Entrée des produits algériens dans la zone UEMOA Au terme du projet de la route transsaharienne, les produits algériens seront largement présents dans la région de l'Afrique de l'ouest. La signature d'une convention pour la levée des barrières douanières entre l'Algérie et l'Union économique et monétaire ouest-africaine UEMOA, est en discussions, selon le ministre chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel.