La Russie, l'Australie, le Gabon, le Pérou et la Nouvelle-Zélande ont signé le traité de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) visant à interdire l'accès des ports aux navires pratiquant la pêche illégale, a annoncé jeudi la FAO. Ces nouvelles adhésions portent à seize le nombre des signataires de ce traité, qui entrera en vigueur une fois qu'il aura été ratifié par 25 Etats. Les premiers membres de la FAO à l'avoir paraphé dès son approbation par la FAO en novembre sont l'Angola, le Brésil, le Chili, la Commission européenne, les Etats-Unis, l'Indonésie, l'Islande, la Norvège, Samoa, la Sierra Leone et l'Uruguay. L'"Accord sur les mesures du ressort de l'Etat du port visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée" constitue le tout premier traité mondial portant spécifiquement sur ces problèmes. Parmi les mesures prévues figurent un système d'autorisation préalable pour les navires de pêche étrangers avant d'accoster dans certains ports, des inspections régulières par des agents formés par les Etats signataires ainsi que la création de réseaux pour permettre aux pays de partager les informations sur les navires qui se livrent à la pêche illégale. Les membres de la FAO signataires du document sont l'Angola, le Brésil, le Chili, la Commission européenne, les Etats-Unis, l'Indonésie, l'Islande, la Norvège, Samoa, la Sierra Leone et l'Uruguay. Jeudi, à part la Russie, encore l'Australie, le Gabon, le Pérou et la Nouvelle-Zélande l'ont paraphé. Le document prévoit, entre autres, un système d'autorisation préalable pour les navires de pêche étrangers avant d'accoster dans certains ports, ainsi que des inspections régulières. La Russie est le premier pays membre de la Communauté des Etats indépendants à avoir signé ce document. Dans un rapport publié en mars 2009, la FAO notait que 19% des principaux stocks halieutiques des pêches marines commerciales suivis par la FAO sont "surexploités et 8% épuisés", tandis qu'environ la moitié sont "pleinement exploités" en particulier dans l'Atlantique du nord-est, l'ouest de l'océan Indien et le nord-ouest du Pacifique.