Le ministre angolais de l'Agriculture, Développement Rural et Pêche, Afonso Kanga, a déclaré vendredi, à Luanda, qu'il s'avérait nécessaire que les pays africains augmentent leurs échanges commerciaux des produit agricoles. Se confiant à la presse, à l'issue de la 26ème Conférence Régionale de la FAO pour l'Afrique, Afonso Kanga a souligné que les délégués à la rencontre ont été unanimes à constater la nécessité de faire plus dans le cadre des échanges d'expériences dans les secteurs de recherche et transfert de technologies. Les ministres de l'Agriculture et experts du secteur ont conclu qu'il y avait aussi nécessité de renforcer l'échange d'expériences dans d'autres secteurs liés au commerce international des produits agricoles. Notons que le Directeur Général du Fonds des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), Jacques Diouf a indiqué samedi que l'agriculture doit être une priorité politique des gouvernement africains. "L'agriculture est la principale arme de la lutte contre la famine et la pauvreté en Afrique, raison pour laquelle les gouvernements doivent établir l'agriculture comme une priorité politique, car c'est le seul secteur capable de créer plus de 60 pour cent d'emplois", a déclaré le numéro un de la FAO. Jacques Diouf a quitté Luanda après avoir participé les 6 et 7 mai à la 26ème conférence régionale africaine de la FAO que le pays a abrité. D'après le responsable, après avoir pris cette mesure politique, les gouvernements africains doivent ensuite faciliter l'accès aux outils et engrais agricoles et assurer les infrastructures destinées au stockage et à l'acheminement des produits, car généralement dans ce processus on perd 40 à 60 pour cent de la récolte. Si toutes ces mesures sont prises, "je suis certain qu'en très peu de temps les nations africaines pourront réduire considérablement la famine et les indices de pauvreté", a -t-il poursuivi. Pour Jacques Diouf, la rencontre de Luanda a été un succès avec l'introduction d'une nouveauté, le fait que la présidence de la conférence ne s'arrête plus à la réunion et que désormais le président aura un mandat qui continuera pendant les deux ans après la réunion régionale suivante. Ce fait, a-t-il souligné, accordera plus de responsabilité au poste, car le président devra participer à toutes les réunions importantes de la FAO, de l'Union Africaine, en autres qui se pencheront sur la sécurité alimentaire en Afrique.