Publié récemment chez Media Plus, un maison d'édition constantinoise, " L'Olympe des infortunes " le dernier-né de Yasmina Khadra accusé de plagiat d'ailleurs, a été présenté dans la ville des Ponts. A cette occasion, un hommage appuyé à été rendu à l'auteur de "L'attentat " qui se trouvait à Constantine pour une vente dédicace de son dernier livre. En présence d'un public fort nombreux, constitué de mordus de littérature et notamment d'admirateurs de cet auteur traduit dans 40 pays, ce dernier dès l'entrée en matière d'une séance-débat organisée au théâtre régional de la ville en marge de la séance de dédicaces, s'est défendu contre le "fallacieux" et le "négativisme". Il a aussi souligné que la "complaisance et la détestation" sont les ennemis de l'art. Abordant la problématique des traductions des oeuvres littéraires, Khadra a affirmé écrire avec une sensibilité algérienne qu'il serait difficile pour un étranger de véhiculer à travers une traduction, même s'il a vécu dans le pays. Lui-même s'étant essayé à la traduction de son ouvrage L'Ecrivain, (une tâche qu'il avoue avoir abandonnée au bout de 10 pages), "il s'était, dit-il, rendu compte qu'il trichait". Il a expliqué, à ce propos, que le traducteur transpose ses frustrations et ses propres insuffisances au texte. Soulignant, notamment la complexité de cette tâche, il a indiqué que "le traducteur peut enrichir le texte ou l'appauvrir, faire chérir l'auteur ou le rabaisser". Encourageant tous ceux qui se sentent une âme sensible à s'exercer à l'écriture ou à n'importe quel autre mode d'expression, il s'est pris lui-même comme l'exemple de quelqu'un qui s'exerce toujours à l'écriture, même si (son) oeuvre a été vendue à 5 millions d'exemplaires de par le monde.