De la paix à la relance économique, tel est le chemin tracé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, depuis son élection à la tête du pays. Aujourd'hui, on arrive à la troisième année du deuxième mandat du chef de l'Etat. Pour l'occasion, et selon des sources bien informées, aucune sortie n'a été prévue, contrairement à ce qui a été avancé par certains organes de la presse qui citaient, il y a peu de temps, une éventuelle visite dans la wilaya d'Alger pour inaugurer un certain nombre de projets. L'instauration de la paix grâce à l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, et bien avant la Concorde civile, a donné ses fruits avec le recul enregistré dans les actions terroristes, et également la mise en place d'un cadre législatif qui permet de prendre en charge les victimes de la tragédie nationale et éviter ainsi de tomber dans une nouvelle forme de violence. Il est à noter que la paix était la priorité du président lors de son premier mandat, un choix qualifié de stratégique par plusieurs observateurs régionaux et internationaux. Car "sans la paix on ne peut aller vers la construction et le développement du pays", avait dit le chef de l'Etat dans l'un de ses discours. D'ailleurs, c'est ce qui a été relancé au début du deuxième mandat, marqué essentiellement par des avancées socioéconomiques réalisées dans notre pays ces dernières années, avec des réformes qui ont touché pratiquement tous les secteurs. La relance économique du pays s'est essentiellement basée sur un potentiel que plusieurs observateurs, nationaux et internationaux, jugent considérable. Parce que, en plus des richesses naturelles, les pouvoirs publics ont entamé des réformes surtout sur le plan de la législation en se dotant de nouvelles lois, à savoir le nouveau code d'investissement, le code de la nationalité, la loi sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, la loi sur la lutte contre la corruption, et bien d'autres. Tout ce cadre législatif permet d'offrir des opportunités aux investisseurs et asseoir ainsi un climat d'affaires favorable à l'investissement. En plus de l'accélération du processus de privatisation, le président Bouteflika avait instruit le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, M. Abdelahamid Temmar, de mettre en place une nouvelle stratégie industrielle comme première étape pour tenter d'aller vers une économie qui n'est pas basée sur les hydrocarbures. Dans cette optique, un groupe de travail a été mis en place, après la consultation des partenaires sociaux et économiques notamment les organisations patronales et la Centrale syndicale. Toujours sur le plan économique, les performances macroéconomiques ont recueilli l'approbation des institutions financières internationales, d'autant que le Fonds monétaire international a délivré un satisfecit à l'économie de notre pays pour ses performances. Cette institution reconnaît que la mise en œuvre des réformes structurelles en 2006, dont le processus de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA), la modernisation du système de paiement et le renforcement des mesures de surveillance du secteur financier public, consolide la position externe de l'Algérie. Il note, également, la contribution de la stratégie de paiement de la dette extérieure par anticipation, et cela en se dégageant de cette charge pour se concentrer sur la réalisation des différents projets inscrits dans le cadre de programme quinquennal de l'année 2005 à 2009, avec une enveloppe budgétaire qui a atteint 144 milliards de dollars. Il s'agit, aussi, de l'amélioration des différents indicateurs macroéconomiques, dont le ratio de la dette a été ramené en trois ans de 34% à 4% du PIB, ainsi que le taux de chômage, qui a été ramené à 12,3%. En ce qui concerne la justice, la coopération bilatérale a vu la signature de 43 conventions d'entraide judiciaire. Ce secteur a aussi bénéficié de nouvelles infrastructures. Avec 79 milliards de dollars de réserves de changes, l'Etat est bien décidé à mener à leur terme tous les chantiers relatifs au développement du pays.