Samedi soir, Bouguerra Soltani, invité du forum de l'ENTV, a indiqué avoir tracé les grandes lignes du programme de son parti pour les législatives du 17 mai. Il indiquera, dans ce sens, que celui-ci est "réaliste et ambitieux", et comprend une soixantaine d'idées avec pour slogan "élisez-nous et demandez-nous des comptes", ajoutant que le peuple algérien ne veut plus des discours creux et la langue de bois. Il a précisé, dans ce sens, que le programme de son mouvement a plusieurs points communs avec celui du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, ajoutant que "le citoyen algérien ne peut que se réjouir des projets ambitieux comme l'autoroute Est-Ouest, un million de logements ou encore les 100 locaux professionnels par commune ". M. Bouguerra Soltani résumera ensuite les performances du mandat présidentiel en citant très particulièrement le remboursement anticipé de la dette extérieure, la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Il dit vrai quand il affirme que la charte pour la paix et la réconciliation nationale a permis le rétablissement de la paix, la stabilité dans le pays et le retour au sein de la société des personnes qui se sont égarées. Concernant le score de son parti au scrutin du 17 mai, M. Soltani est catégorique pour affirmer qu'il sera de 30% des sièges à la première Chambre du parlement. Il insistera sur le fait que c'est un taux réaliste pour un parti qui a choisi " le changement calme ". "Le MSP a été constamment présent aux côtés de l'Etat, tout en restant fidèle à sa ligne de conduite et à ses principes". Il a ajouté aussi que son parti a réussi à réduire le fossé entre la religion, la laïcité et la démocratie pour consacrer le régime républicain dans l'unique objectif de servir l'intérêt et le développement du pays. Par le passé, le président du MSP a fait des mains et des pieds pour amener les deux autres partenaires de l'alliance présidentielle, RND et FLN, à composer à trois des listes communes aux élections locales et législatives. Une idée largement répandue. Samedi sur les plateaux de l'Entv, le même responsable du MSP fait remarquer que "chaque parti a préféré entrer par ses propres listes pour ne " pas fermer la scène politique". Ajoutant qu'il a insisté auprès des partis politiques, des médias et de la société civile pour oeuvrer ensemble à faire du rendez-vous du 17 mai prochain une véritable fête. De son point de vue, l'initiative lancée par le MSP dite "halte à la malversation", était bonne au début, avant d'être avortée par la suite après qu'elle eut été transformée en dossiers et en procès judiciaires. Il précisera dans ce cadre que, la lutte contre la corruption et toutes sortes de malversations est l'affaire de tous et non pas d'un seul parti politique. Il se dit favorable à l'amendement de la loi fondamentale du pays à la seule condition qu'elle intervienne dans la stratégie des réformes globales et qu'elle ne se limite pas à deux ou trois articles.