Une responsable américaine a déclaré que l'Algérie fait du "bon travail" en matière de lutte antiterroriste et ses efforts lui ont permis de contrecarrer le problème du terrorisme. Dans un entretien au journal "Al-Hayet", paru mercredi au Caire, la sous-secrétaire d'Etat adjoint américaine pour le Golfe et le Maghreb, Mme Janet Sanderson, a affirmé que "la situation sur le terrain au Maghreb, notamment dans les pays du Sahel, demeure très préoccupante". "Mais il semble que les Algériens ont réussi à faire du bon travail en matière de lutte antiterroriste grâce aux efforts qu'ils ont consentis des années durant et au prix de lourds et douloureux sacrifices", a-t-elle poursuivi. Dans ce contexte, Mme Sanderson a indiqué que les responsables américains sont "très heureux" de voir que l'Algérie et d'autres pays dans la région, tels que le Mali et le Niger, "travaillent de concert pour contrecarrer le problème d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (aqmi)" ajoutant que les Etats-Unis sont "prêts" à apporter leur aide à l'Algérie et aux autres pays du Sahel africain dans leurs efforts de lutte contre l'activité de "l'aqmi". Mais ces pays veulent mener la bataille contre Al-Qaïda sans aucune intervention étrangère, a-t-elle souligné, déclarant que "ceci ne pose aucun problème à notre gouvernement". S'agissant de la forme d'aide apportée par son pays dans cette démarche, Mme Sanderson, qui a occupé auparavant le poste d'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, a annoncé : "Nous avons une relation positive et fructueuse avec l'Algérie et les autres pays de la région (Maghreb). L'Algérie, le Mali et les autres pays luttent contre le problème de l'aqmi, mais ils veulent le faire seuls (...) sans aucune intervention étrangère". "Ceci ne pose aucun problème au gouvernement de mon pays", a-t-elle enchaîné. Par ailleurs, Mme Sanderson a réaffirmé la position de son pays qui s'oppose catégoriquement au paiement de rançons aux preneurs d'otages. La prise d'otages pour demander des rançons est un phénomène "inquiétant et dangereux", a-t-elle dénoncé.