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L'Afrique doit élaborer une stratégie commune afin qu'elle puisse bénéficier d'une proportion équitable des ressources promises à Copenhague Changements climatiques
Les chefs d'Etat africains, dont le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, ont relevé, à Kampala, la nécessité pour l'Afrique de se présenter aux négociations sur les changements climatiques à Cancun (Mexique) avec une plateforme commune afin de maintenir et renforcer sa cohésion et de parler d'une seule voix. Les chefs d'Etat ont relevé, tout au long des débats de la réunion des dix chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, chargés du dossier des changements climatiques, la nature "délicate" et "complexe" des enjeux, notamment ceux relatifs aux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre par les pays développés et le financement des programmes d'adaptation dans les pays en développement. A ce titre, le président mexicain, M. Felipe Calderon, a présenté devant le Comité des dix son évaluation des préparatifs en vue de la conférence sur le climat à Cancun, en décembre prochain. Ainsi, les chefs d'Etat africains ont discuté du plan à adopter pour que les financements, promis à Copenhague par les pays développés, se concrétisent et que l'Afrique bénéficie d'une proportion équitable de ces ressources. Le transfert de technologies propres qui doivent figurer dans toute plateforme internationale de coopération dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques a été, également, soulevé par les chefs d'Etat africains. Ils ont convenu que des changements précis avec l'aide obligatoire des pays développés étaient nécessaires dans le cadre de l'approche partagée par l'Afrique avec les autres régions en voie de développement. En outre, il s'agit d'une approche qui intègre la nécessité d'une 2e période d'engagements en matière de réduction des émissions au titre du protocole de Kyoto et l'action concertée à long terme dans le respect du principe de la responsabilité commune mais différenciée. L'Algérie est membre du Comité des dix depuis sa création par le sommet de l'UA à Syrte (juin 2009), rappelle-t-on. Elle est également mandatée pour évaluer les développements liés aux négociations internationales sur la question des changements climatiques et de coordonner la position africaine en la matière. Pour rappel, l'Algérie est le porte-parole de l'Afrique dans les négociations sur le climat au niveau international et participe au comité de négociations au niveau des chefs d'Etat. Ces mandats confiés à l'Algérie ont été exercés à la conférence de Copenhague et reconduits pour les prochaines échéances internationales.