A une semaine du mois de Ramadhan, le compte a rebours est déclenché afin d'aménager les meilleurs préparatifs pour ce mois sacré. A cet effet, le gouvernement tente de redresser la barre en rassurant le citoyen à travers une série de mesures déterminées par les différentes ministères. Connu comme mois de spéculation et d'enrichissement illégal à travers la fraude et l'instauration des hausses de prix des produits alimentaires de large consommation, tous les yeux seront braqués vers le département de Mustapha Benbada. Ainsi, le département du commerce a pris des dispositifs censés pour régulariser le marché, notamment à travers l'assurance de la disponibilité des produits de large consommation. A cet égard, une commission mixte a été installée il y a quelques jours et qui comprend des représentants du ministère du Commerce, ainsi que ceux du ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour élaborer une stratégie commune et spéciale pour le Ramadhan. Au chapitre des nouveautés, les services de contrôle de qualité sont totalement mobilisés pour effectuer leurs mission de contrôle et de répression de la fraude à travers deux campagnes, la première est en vigueur et consiste à multiplier les sorties de contrôle pour au moins minimiser les transactions frauduleuses exécutées au sein des marchés à l'image du marché parallèle qui est propice beaucoup en Ramadhan. Concernant la deuxième campagne, il s'agit du plan spécifique Ramadhan, contrôle de la qualité et de la lutte contre la fraude. Le ministère du Commerce a les congés de ses effectifs qui se composent de 4500 agents de contrôle. Au sujet de l'importation de la viande, dont les services du ministère de l'Agriculture ont recouru à des facilitations dans la remise des permis d'importations pour approvisionner progressivement le marché durant le mois de Ramadhan et de ce fait permettre aux Algériens de consommer la viande bovine indienne, rappelant qu'après une polémique déclenchée sur ce sujet, il est décidé que c'est l'Inde qui fournira le marché algérien. Ceci donne l'impression que la manœuvre de recours à l'importation s'inscrit dans le cadre de maintenir les prix et faire face à la spéculation. De son côté le ministère de la Solidarité semble tout à fait prêt pour faire réussir ses actions destinées aux nécessiteux. En l'absence de Ould Abbas c'est Said Barkat qui assurera l'héritage, en procédant à l'attribution de quelque 1.6 millions couffins de Ramadhan à travers tout le territoire national par des commissions ou des cellules dans chaque localité du pays et qui sont appelées à recenser les familles qui ouvrent le droit à l'aide de l'Etat, tout de même cette question a été atteinte par la polémique pour le remplacement du couffin par un chèque, ce qui a poussé le tout nouveau ministre a tranché en faveur du mode classique dans l'attribution des aides de l'Etat. Pourtant, avec de tel dispositions restreinte pour éradiquer les aspects négatifs, les premiers indicateurs affichent avant le début de Ramadhan une pénurie de pain ressentie dans plusieurs wilayas du pays tout comme la première hausse des prix qui a touché les viandes blanches qui ont atteint le seuil de 300 DA.