Au moment où la première ligne du métro d'Alger accuse un grand retard dans l'achèvement des travaux, ce qui reporte sa livraison pour plus tard, l'entreprise du Métro d'Alger (EMA) vient de confier la seconde extension du métro au groupement algéro-allemand Cosider- Dywidag, pour une enveloppe financière de 150 millions d'euros avec un délai de réalisation de 28 mois, ce qui fait que ce projet annexe verra le jour d'ici fin 2013, a rapporté le journal électronique TSA. Des sources proches du dossier révèlent que le partenaire algérien , Cosider, entreprise publique de travaux publics, détient 49%, du capital de ce groupement. L'appel d'offres pour la réalisation de ce tronçon a vu la concurrence de plusieurs sociétés étrangères et groupements, à l'image de CSCEEC (Chine), FCC (Espagne), OHL (Espagne) et Daweoo (Corée du Sud). Concernant les groupements, il s'agit de GCTP- Zacob-Anrad (Algérie, Brésil, Portugal), Astaldi-CMC (Italie), Epos-Texeira (Espagne-Portugal) et Djahan et Djahad (Iran). L'extension, qui s'étale sur 2.56 km compte 1,8 km de tunnel, et devra relier Hai El-Badr à Aïn Naâdja II, au sud-ouest d'Alger. Ce projet s'ajoute également à la première extension qui comporte la liaison des deux localités de Haï El Badr à El Harrach, dans la banlieue d'Alger, sur une longueur totale de 2,8 kilomètres. Déjà attribuée en 2007, c'est le même groupement d'entreprises algéro-allemand (Dywidag-Trévi-Cosider) qui détient le marché pour un coût de 23,2 milliards de dinars. Les travaux de cette extension sont en cours. La livraison est prévue en 2012, selon une source de Cosider. Le dernier épisode du feuilleton nommé " Métro El djazaïr " révèle un conflit entre le groupement Siemens- Vinci -Caf (SVC) et l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA). En charge de la réalisation de la première ligne du métro d'Alger, le groupement réclame 100 millions d'euros comme indemnités.