Un nouveau plan social, comprenant deux formules, sera proposé aux travailleurs de la filiale algérienne du géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal. A ce propos, le quotidien électronique TSA a appris des parties concernées que ce plan touchera en moyenne 300 à 400 travailleurs qui auront le choix entre un départ volontaires ou une mise à la retraite. Ainsi, selon toujours la même source, les salariés les plus concernés sont ceux travaillant dans les points de vente de Sidi Bel-Abbès, Mostaganem, Oran, Blida, Reghaïa, Dra Ben Khedda, El Kseur, Mezloug Skikda, Centre Skikda, Khroub, El Kseur, Ain Defla et Pont Bouchet Annaba. Leur sort sera définitivement réglé lors d'un important regroupement qui aura lieu à Oran du 27 au 30 septembre 2010, en présence de 13 responsables nationaux et régionaux d'ArcelorMittal Annaba directement concernés par le plan social en préparation. Interrogé par TSA, le secrétaire général du syndicat a confirmé la volonté de l'entreprise de mettre en place un plan social. " Effectivement nous sommes informés de cette démarche entreprise par la direction générale tendant à imposer des licenciements de travailleurs déguisés en départs volontaires ou à la retraite. N'est-ce pas là l'objectif assigné à la conspiration dont a été victime ces dernières semaines notre conseil syndical ? Les syndicalistes devaient en sortir affaiblis et permettre à la direction générale d'appliquer la même procédure pour limiter les effectifs à 4 500 travailleurs au complexe ", a-t-il expliqué. Pour sa part, le directeur marketing de l'entreprise a adressé, mercredi, une correspondance aux directeurs régionaux leur demandant de préparer la mise en place de ce plan de départs volontaires ou à la retraite. Selon la même source, la mise en place du plan social devrait intervenir avant la fin de l'année 2010. Tout travailleur qui refuserait la formule proposée de départ volontaire devrait se voir muter dans une des unités implantées dans une autre wilaya que celle de sa résidence. S'agissant du même contexte, la direction générale d'ArcelorMittal et son partenaire syndical ont été officiellement saisis par l'inspection du travail pour reprendre les négociations autour des augmentations salariales et des primes. Or, pour ce faire, un calendrier des rencontres dans le cadre de la relance de ce dialogue social, suspendues depuis le 15 août dernier à la suite du déclenchement d'un conflit entre le syndicat et le comité de participation (CP) pour une question de représentativité, est totalement exigé par l'inspection du travail au profit de l'employeur et du partenaire social.