Le vice-Premier ministre chinois Li Keqiang a indiqué lundi que la Chine allait approfondir la coopération amicale avec les pays africains et améliorer davantage le Forum sur la coopération Chine-Afrique (FCCA) qui existe depuis?dix ans. "Il s'agit d'une stratégie à long terme et inébranlable pour la Chine de fortifier la solidarité et la coopération avec les pays africains," a dit Li lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangère ougandais, Sam Kutesa. Débuté en octobre 2000, le FCCA a été pensée comme une plate-forme pour des consulations collectives et le dialogues entre le plus grand pays en développement du monde et le continent qui se développe le plus rapidement. ? Les coopération Chine-Afrique seront approfondies dans divers domaines, et le mécanisme de FCCA sera amélioré, a fait savoir Li. Suite à plusieurs réunions ministérielles et sommets dans le cadre du FCCA, la Chine et les pays africains ont constaté et bénéficié d'une augmentation du commerce et des investissements bilatéraux et d'échanges culturelles. En 2000, le commerce sino-africain était de 10 milliards de dollars au total. Ce chiffre a monté en flèche pour atteindre 106,8 milliards de dollars pour l'année 2008, selon le ministre chinois du Commerce. L'investissement chinois en Afrique a augmenté de 46% pendant ces dix dernières?années. La plupart des projets concernaient la conservation de l'eau, la production d'électricité, les technologies de la communication et de l'information. Pour sa part, le ministre chinois du Commerce, Chen Deming, a estimé dans un article écrit pour le Quotidien du Peuple, que dDepuis sa naissance en octobre 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine est devenu une plate-forme de dialogue et de coopération pragmatique entre la Chine et l'Afrique. Dans le cadre du forum et en respectant le principe de bénéfices mutuels et d'égalité, la Chine a multiplié les voies et les moyens d'assister les nations africaines, y compris par l'assistance directe, le soulagement de la dette, l'exemption de taxe, des prêts à taux préférentiels et des fonds de développement, a-t-il indiqué dans l'article publié mardi. Selon lui, ce forum est une vitrine du potentiel important d'amitié et de coopération entre la Chine et l'Afrique. Lancé en octobre 2000, ce forum a été pensé comme une plate-forme de consultation et de dialogue entre le plus grand pays en développement du monde et un vaste continent en développement. Quatre conférences ministérielles ont eu lieu dans le cadre du forum. Le forum a également organisé un sommet en novembre 2006, au cours duquel le président chinois Hu Jintao a annoncé une série de propositions destinées à renforcer la coopération commerciale avec l'Afrique. Le gouvernement chinois a mis en place le Fonds de Développement sino-africain, lors du sommet de Beijing 2006. A ce jour, le fonds s'est engagé à investir 1 milliard de dollars et a financé 35 projets dans 20 pays africains pour un total de 4 milliards de dollars. La plupart de ces projets sont centrés sur les ressources et l'énergie, le traitement et l'industrie manufacturière, la construction des infrastructures et l'agriculture, a précisé le ministre du Commerce. Les investissements directs de la Chine en Afrique ont augmenté à 1,44 milliard de dollars en 2009, contre 210 millions de dollars en 2000. Plus de 1 600 entreprises chinoises ont investi en Afrique, créant ainsi des milliers d'emplois sur place. L'établissement des zones de coopération commerciale et économique d'outre-mer progresse également, et les entreprises chinoises ont établi six zones de coopération commerciale et économique en Afrique, a-t-il rappelé. "Comme le dit un proverbe, il est préférable d'apprendre aux gens à pêcher que de leur donner des poissons," a confié M. Chen, rappelant que la Chine a non seulement fourni de l'assistance, mais aussi exporté des technologies vers l'Afrique et formé des personnes afin de l'aider à éradiquer la pauvreté. Le commerce entre la Chine et l'Afrique a explosé ces dix dernières années, passant de 10,6 milliards de dollars en 2000 à 106,8 milliards de dollars en 2008, a précisé le ministre du Commerce. La croissance du volume du commerce bilatéral a ralenti en 2009 en raison de la récession économique mondiale, mais le volume a augmenté à 61,2 milliards de dollars au premier semestre de l'année 2010, soit un chiffre en hausse de 65% en base annuelle.