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Une quote-part plus importante pour l'Algérie
Réforme de la gouvernance du FMI
Publié dans Le Maghreb le 15 - 12 - 2010

Bénéficiant de réserves de change assez importantes, l'Algérie verra sa quote-part au sein du Fonds monétaire international augmenter de manière significative. Au vu des réserves dont dispose l'Algérie et qui dépasse les 150 milliards de dollars, la question du placement de cette manne financière a de tout temps été au centre de polémiques. Le placement de nos réserves en titres souverains a notamment été critiqué dans la mesure où la crise économique et financière a induit une baisse des taux d'intérêt directeurs dans la majorité des pays industrialisés. C'est ainsi que l'idée de l'achat de nouveaux droits de tirage spéciaux auprès du Fonds monétaire international a été évoquée. Néanmoins, la décision d'augmenter les DTS a, à chaque reprise été reportée. Aujourd'hui, et environ un mois après la visite du DG du FMI, M. Dominique Strauss Kahn à Alger, l'augmentation de la quote-part de l'Algérie semble s'inscrire dans le sillage d'une réforme de la gouvernance du FMI, susceptible de donner un rôle plus important pour les pays ayant d'importantes liquidités comme c'est le cas de l'Algérie. Il faut rappeler, dans ce sens, que le Conseil d'administration de cette institution financière internationale a approuvé, au mois de novembre dernier, des propositions qui conduiront à une vaste réforme des quotes-parts et de la gouvernance du FMI. Dans le cadre de ces réformes, le conseil d'administration propose d'achever la 14ème révision générale des quotes-parts en doublant les quotes-parts, pour les porter à environ 476,8 milliards de DTS et de procéder à une redistribution majeure des quotes-parts relatives entre les pays membres. Cette révision générale des quotes-parts du FMI, qui doit être mise en place d'ici octobre 2012, a entériné un doublement des contributions de cette institution financière internationale, qui passeront d'environ 238,4 milliards de DTS à environ 476,8 milliards de DTS (près de 755,7 milliards de dollars au taux de change actuel). Pour ce qui concerne l'Algérie, le montant de sa quote-part passera de 1,25 milliard de DTS (l'équivalent de 1,92 milliard de dollars) à 1,88 milliard de DTS (2,89 milliards de dollars), soit 0,41 % de la totalité des quotes-parts du FMI, selon le même responsable. Pour les autres pays maghrébins, la quote-part passera à 0,33 % pour la Libye, à 0,11 % pour la Tunisie et à 0,18 % pour le Maroc. La formule de calcul des quotes-parts est une moyenne pondérée en fonction du PIB du pays (à 50 %), du degré d'ouverture de l'économie (à 30 %), des variations économiques (à 15 pc) et des réserves officielles de change (à 5 %). La quote-part d'un pays membre détermine le montant maximum de ressources financières qu'il s'engage à fournir au FMI et le nombre de voix qui lui est attribué, et détermine le montant de l'aide financière qu'il peut obtenir du FMI. Par exemple, dans le cadre des accords de confirmation et des accords élargis, chaque pays membre peut emprunter jusqu'à 200 % de sa quote-part annuellement et 600 % au total. Ces quotes-parts sont révisées régulièrement (généralement tous les cinq ans) afin de s'assurer qu'elles continuent de refléter l'évolution des poids relatifs des pays membres dans l'économie. Il en résultera un transfert de plus de 6 % des quotes-parts au profit des pays émergents et des pays en développement dynamiques et de plus de 6 % des pays surreprésentés (pays de l'OCDE notamment) vers les pays sous-représentés, tout en protégeant les quotes-parts relatives des pays membres les plus pauvres et le nombre de voix qui leur est attribué. Le conseil d'administration, qui supervise la gestion des affaires courantes du FMI, a recommandé l'ensemble de ces réformes au Conseil des gouverneurs du Fonds, qui représente les 187 pays membres. Après avoir été approuvées par le Conseil des gouverneurs, ces propositions devront être acceptées par les pays membres, ce qui, dans bon nombre de cas, implique l'approbation de leurs parlement, respectif, d'ici deux ans. Les dix plus grands membres du FMI, en fonction des quotes-parts, seront les Etats-Unis, le Japon, les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et les quatre plus grands pays européens (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni). Le conseil d'administration a approuvé un calendrier qui prévoit que les augmentations et la redistribution des quotes-parts prennent effet d'ici l'Assemblée annuelle d'octobre 2012 et que les réformes du conseil d'administration soient mises en œuvre au plus tard lors de l'élection suivante du Conseil d'administration, qui est prévue aussi à la fin de l'année 2012.
Pour ce qui concerne le calcul des quotes-parts, un examen détaillé de la formule actuelle de calcul sera achevé d'ici janvier 2013, avance le même responsable. L'achèvement de la quinzième révision générale des quotes-parts sera avancé d'environ deux ans, à janvier 2014, l'objectif étant de poursuivre l'ajustement dynamique des quotes-parts afin de refléter l'évolution de l'économie mondiale, poursuit-il.
Il est à souligner que les quotes-parts sont libellées en droits de tirage spéciaux (DTS), l'unité de compte du FMI. La plus forte quote-part au FMI est celle des Etats-Unis, avec 37,1 milliards de DTS (environ 56 milliards de dollars), la moins élevée étant celle de Tuvalu, avec 1,8 million de DTS (environ 2,7 millions de dollars).


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