Le taux de remplissage des barrages, enregistré cette année, semble très satisfaisant en matière de réserves hydriques et ce, à travers l'ensemble du pays, bien évidemment. Citons dans ce contexte, le barrage de Sidi M'hamed Ben Taïba d'Arib, situé à une vingtaine de km au nord-est de la ville de Ain Defla, qui "déverse son trop-plein" en eau sur oued Chlef, et ce après les importantes chutes de pluies enregistrées durant le mois d'avril et le début du mois de mai, a-t-on appris dimanche de la direction de l'hydraulique. Selon le directeur de l'hydraulique de la wilaya, le taux de remplissage de ce barrage a dépassé la capacité de stockage théorique de 75 millions de M3 à 75,2 millions de M3 après un mois pluvieux, et "porteur de signes d'une bonne année en matière de réserves hydriques", a-t-il expliqué en ajoutant que la demande en irrigation a baissé considérablement durant cette période, contrairement aux années précédentes du fait que ces pluies ont "satisfait la demande". Après les dernières chutes de pluies sur la région de Aïn Defla, le même responsable a fait remarquer que les barrages situés au nord de la wilaya ont atteint leurs capacités maximales de stockage notamment celui d'Arib et d'Ouled Mellouk (127 millions de M3 de capacité) ou se réalise actuellement une digue de protection du village de Zeddine. Alimenté par Oued Ferhat et Oued El Had, le barrage de Sidi M'hamed Ben Taïba, considéré comme "un bassin versant" et réalisé à la fin 2005, sert, d'une part, à l'irrigation de la plaine d'El Amra-El Abadia sur 8 350 hectares, et d'autre part, à l'alimentation en eau potable des localités d'Arib, Mekhatria et Khemis Miliana. Outre le barrage de Sidi M'hamed Ben Taïba et celui d' Ouled Mellouk, la wilaya de Aïn Defla dispose, également, de trois autres grands barrages à savoir, Derder, Herraza et Ghrib, totalisant une capacité de stockage de 500 millions de mètres cubes, dont plus de 80 millions sont consacrés à l'irrigation, principalement aux cultures maraîchères et à l'arboriculture fruitière.