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Les multinationales remises en cause
Energie nucléaire
Publié dans Le Maghreb le 19 - 04 - 2011


Depuis la catastrophe naturelle suivie, d'une menace nucléaire évidente et qui plane toujours sur le Japon, les compagnies énergétiques, à l'échelle internationale, sont entrées dans un cycle de remise en cause généralisé. En effet, au-delà du continent asiatique, ce sont les firmes européennes qui sont mises à l'index, accusées de faire courir des risques majeurs. Ce sentiment est renforcé par l'aptitude de la chancelière allemande qui a révélé les intentions de son pays à quitter le cercle nucléaire à moyen terme pour s'investir davantage dans les énergies renouvelables. Toutefois, l'inquiétude n'est pas de mise chez le groupe énergétique français, EDF, plus d'un mois après la catastrophe nucléaire japonaise. Le président du groupe hexagonal a assuré hier que "la sûreté est une préoccupation de tous les instants". Le premier opérateur d'électricité qui exploite 19 centrales et 58 réacteurs est "dans un processus permanent d'amélioration", a affirmé Henri Proglio. Selon lui, "l'ensemble des installations nucléaires du groupe est passé en revue à la lumière des événements récents". "Après Fukushima, EDF va passer au crible les hypothèses de catastrophes les plus improbables. Des moyens supplémentaires, en hommes et en matériel, pourront être déployés si nécessaire", a-t-il expliqué dans Le Figaro trois jours avant d'être reçu par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Jeudi, il devra développer un plan post-Fukushima. Henri Proglio prévoit dans un premier temps d'évaluer "les moyens techniques et humains dont dispose l'entreprise pour faire face à une crise de cette ampleur", avant de passer à l'action. "Il convient de renforcer au niveau national les moyens complémentaires mobilisables dans l'urgence sur lesquels EDF pourrait s'appuyer", confie-t-il au Figaro. Pour autant, le président d'EDF assure que les "centrales (exploitées par le géant de l'électricité français) sont en excellent état". Et il se veut rassurant : "si l'on compare nos installations entre leur mise en service et aujourd'hui, plus rien n'est pareil. Chaque inspection permet de renforcer les matériaux et d'optimiser les procédures de fonctionnement. L'amélioration en continu est dans les gènes de notre entreprise". Une réponse directe aux détracteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne du parc français, dans le Haut-Rhin. "Comme les autres, elle a été modernisée en permanence", relativise-t-il avant d'ajouter que "la troisième visite décennale du réacteur 2 commence en ce moment, ce qui lui permettra de disposer des dernières améliorations requises". Depuis la catastrophe japonaise, la mobilisation contre cette centrale s'est accrue. La pression provient des habitants de la commune, des voisins Allemands, mais aussi des élus. Le conseil général du Haut-Rhin a notamment demandé à l'ASN d'attendre le résultat de l'audit annoncé sur toutes les installations nucléaires françaises avant d'autoriser la poursuite de l'exploitation de Fessenheim. Dans la foulée, le Conseil de Communauté Urbaine de Strasbourg a adopté une motion demandant "l'arrêt de la centrale de Fessenheim et sa reconversion en site pilote de recherche-développement", par 56 voix pour, 6 contre et 12 abstentions. Déjà lundi dernier, le conseil municipal de Strasbourg avait été la première communauté territoriale d'importance à réclamer, quasi unanimement, la fermeture de la centrale haut-rhinoise. La demande de son arrêt immédiat est cependant loin de faire l'unanimité. Le 8 avril, la Commission permanente du Conseil régional d'Alsace, que préside le ministre UMP chargé des collectivités territoriales Philippe Richert, a rejeté par une majorité de deux-tiers une motion réclamant une telle fermeture. Reste qu'en France, huit Français sur 10 souhaitent que d'ici 20 ou 30 ans la part de l'atome diminue substantiellement au profit d'autres sources d'énergie, selon un sondage Ifop réalisé après le drame au Japon.

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