Lors d'un sympathique "break coffee" organisé jeudi dernier, au siège de HSBC Algérie sis aux Pins Maritimes, le directeur général de la banque, M. Rachid Sekak a dressé un bilan exhaustif des activités de l'entité financière qu'il drive d'une main de maître. Il en ressort, à priori, qu'après trois années d'exercice seulement, la succursale se porte bien puisqu'elle brasse aujourd'hui un potentiel d'affaires non négligeable. Les objectifs fixés pour le moyen terme étant irrémédiablement atteints, il reste maintenant au staff dirigeant de HSBC d'exécuter la seconde phase de développement de la banque britannique en terre algérienne. Et pour la circonstance, le Boss de HSBC Algérie, qui a étalé en long et en large le contenu de la " feuille de route " du prochain plan de développement de la banque, a d'abord tenu à faire un flash back sur la campagne publicitaire menée tambours battants sur les plus grands journaux de la presse nationale écrite et électronique. Un retour d'écoute très positif que le banquier en chef cale dans le registre des réussites totales. "Depuis quelques jours, des centaines de surfeurs visitent quotidiennement notre site Web ", argue t-il, avant d'expliquer à qui veut bien l'entendre, les raisons qui ont poussé le groupe HSBC à élire domicile en Algérie. Un choix stratégique, que M. Rachid Sekak explique par la priorité accordée par la Grande-Bretagne à investir dans les pays du Maghreb et en particulier en Algérie, pays qui jouit implacablement d'un PIB pour le moins conséquent, s'il n'est plus qu'encourageant pour les IDE. 2010, une année charnière pour l'Algérie, explique encore notre interlocuteur qui voit dans l'association du " degré d'ouverture d'un pays " à " l'amélioration sensible de la visibilité sur le court terme ", une synergie aux conséquences plus que profitables qui ont joué en faveur de cette nouvelle tentative de " rapprochement économique " entre Londres et Alger. Cela est d'autant plus plausible quand on sait que malgré le système financier archaïque, " voir peu sophistiqué ", juste pour paraphraser M.Sekak, " le pays offre tout de même les meilleures opportunités de croissance de la région ". La modernisation du marché financier passe inéluctablement par une ouverture, estime encore le patron de HSBC, une démarche qui sous-tend la mise en place de mécanismes nouveaux à même de hisser les banques publiques algériennes au rang des grandes institutions financières internationales, décortique un spécialiste es matière de la place algéroise. Aussi, le choix de l'Algérie est dicté par une question de " lien ". Trois entités relevant du même groupe étaient en lice pour l'acquisition de la banque des Pins Maritimes et avaient pour objectif commun: ouvrir une succursale en Algérie. Des experts venus de Londres, de Dubaï et de France s'étaient succédé à la prospection. En définitif, ce sont les français qui ont obtenus gain de cause, pour des raisons à la limite de l'historique. Un peu plus loin, le number one de HSBC Algérie ne manquera pas de lever le voile sur le secret de la réussite de l'entreprise qu'il dirige, un succès réalisé en un temps record. Ce serait une objection de dire que HSBC n'a pas fait du facteur humain une véritable " devise ". Le constat est souligné ailleurs que dans les propos du DG de la boite : la jeunesse des effectifs et le dynamisme du personnel en place vous laissent tout simplement perplexe, comme en témoigne la visite guidée effectuée dans les entrailles de la banque au terme de la sympathique rencontre. En dehors du Know-how hérité des cycles de formations intensifs dispensés, les employés de la HSBC sont très motivés de par les rémunérations conséquentes qu'ils perçoivent. Petit moment d'inattention du chef de la banque, et c'est le déballage en direct ! Que de bonnes critiques... " Nous attendons notre tour ". Et par tour, les employés font allusion à la mobilité de service, une éventuelle mutation qui peut les expédier dans l'une de ces " 88 HSBC " qui champignonnent la planète. Invité à se prononcer sur les salaires des employés, en bon manager, le DG de HSBC, n'en soufflera mot. Pourtant, le personnel fier de HSBC que nous avons rencontré sur les lieux de travail n'à pas manqué de nous afficher son entière satisfaction. En décortiquant les propos du chef de file de la banque britannique implantée en Algérie, il apparaît clairement que la multinationale fondée il y a 146 ans par l'écossais Thomas Sutherland, ait opté pour un concept de sécurité intégré. Concept américain, la sécurité intégrée qui n'a rien à voir avec le syndicalisme ou autre comportement atypique social, table sur le principe unique, celui de minimiser le facteur de nuisance professionnel à travers la prise en charge effective de son personnel. Le DG de la banque expliquera le concept à sa manière en faisant faire valoir la notion de " la culture de la performance ". Cela étant, il ne faut surtout pas oublier que le nouveau né de la finance algérienne emploie tout de même la bagatelle de 140 collabos et que ce nombre est appelé à croître dans les trois années à venir. En effet, HSBC entend renflouer son capital ressources humaines à travers l'extension régionale, un projet qui figure parmi les priorités de la banque. A ce titre, nous apprenons que pas moins de 210 nouveaux postes de travail seront ainsi crées à l'horizon 2014. Et c'est dans cette logique que huit autres agences seront érigées dans le moyen terme, même si toutefois, le staff dirigeant actuel s'est ligué pour mettre en avant trois priorités. Oran et Sétif s'inscrivent ainsi en première ligne, Hassi Messaoud étant encore en ballottage pour des contraintes administratives liées notamment à la réalisation de la nouvelle ville. Il n'en demeure pas moins que pour le patron de HSBC, le projet reste maintenu. Sur un autre registre, l'occasion a été donnée pour M.Rachid Sekak de faire le bilan des nouvelles réalisations. L'agence de Hydra est donnée comme modèle, les prestations y sont plus que parfaites. Le fameux crédit documentaire est délivré en un temps record autour d'un café express et de surcroît dans un salon. Cela fait partie du produit labellisé dispensé par la banque. Et c'est- par décence ou par bienséance- tout ce que n'a pas voulu nous avouer le DG de HSBC, dans un élan de modestie. Tant est si bien que à HSBC, les crédoc sont- au bonheur des bénéficiaires- remis le lendemain, soit dans des délais impartis fixés à 24 heures seulement. Corporate? A une question en quadrichromie sur ce sujet posée par un confrère, le patron de HSBC Algérie affirmera sans détour que la banque était sur le point de développer un partenariat stratégique avec une grosse cylindrée versée dans l'assurance, notamment. De quel assureur s'agit-il ? Suspens ! Toutefois, notre interlocuteur n'omettra pas de signaler au passage le financement de plusieurs entreprises de renommée nationale et internationale, s'entend. Il va sans dire que depuis le début de l'année, l'entreprise a doublé les encarts de crédits. Dans ce sillage, explique encore M.Sekak, la banque va devoir recourir à une campagne de collecte des dépôts avec pour élément mobilisateur, un taux d'intérêt fixé à 4%. Il s'agit là d'un rapport record si l'on venait à comparer les taux d'intérêts proposés actuellement par les autres banques. Avis aux amateurs. Le responsable de HSBC, passera en revue plusieurs questions d'actualité liées à la banque qu'il dirige. Nous apprenons à ce titre que dans six mois à peine- à la faveur du développement des services bancaires via le net- la banque va lancer le e-banking. Une première en Algérie estime-t-on encore du côté des spécialistes. Aussi, et en dehors du CIL, soit le financement du Clean Import line, la banque s'est fixée comme objectif de lancer les opérations de change. A cet effet et en dehors de certaines banques publiques habilitées à honorer ce service, HSBC se dit prête pour la circulation des devises et entend lancer d'ici peu, des opérations de change. Ce sera l'une des premières banques au caractère privée à dispenser un tel service. " Le savoir faire existe, il ne nous reste plus qu'à passer à l'ultime phase de l'application ", relate encore M.Sekak. Aussi, le DG de la banque britannique ne manquera pas de souligner au passage le lancement prochain de la fonction d'intermédiaire en opérations bancaires(IOB). En dehors de ses activités traditionnelles, HSBC, compte à son actif plusieurs actions spécifiques qui la placent aujourd'hui parmi ces entreprises dites citoyennes. Du soutien à l'œuvre de recherche de Beihdja Rahal au parrainage des activités de l'Association des femmes de diplomates en Algérie, c'est un pas de plus qui a été franchi par l'équipe à M.Sekak qui fait désormais de la réactivité et de l'innovation un socle sur lequel reposent les valeurs de la marque HSBC. Hier, la sympathique équipe de HSBC s'est rendue dans l'une des plages du littoral algérois, non pas pour faire trempette mais pour une énième action d'envergure. Les banquières et banquiers de la boîte se sont donnés rendez-vous pour nettoyer la plage. Chapeau bas !
