Le transport ferroviaire a été fortement perturbé, hier, dans la capitale, par une grève entamée par les agents de sécurité de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF). Les protestataires revendiquent des contrats à durée indéterminée ainsi que le versement d'une prime de nuisance. Pour entraver la circulation des trains, les agents se sont installés sur la voie, explique un travailleur de la SNTF. Ils avaient opté pour la même méthode en février dernier pour exprimer leurs revendications. " Certains agents travaillent pour la SNTF depuis 1997 avec des contrats à durée déterminée. Ils reçoivent dans leur majorité un salaire qui n'excède pas les 10 000 DA par mois. Même pas le SNMG ", selon un syndicaliste. Interrogé par la Chaîne III de la Radio nationale, le directeur des ressources humaines à la SNTF a précisé que des protocoles ont été signés en février dernier avec les travailleurs. Le processus de régularisation est, selon lui, déjà mis en place. En début d'après-midi, les deux parties en conflit sont parvenues à un accord. Après négociations, la direction s'est engagée à lancer un plan de recrutement et de permanisation pour quelque 850 travailleurs. Un protocole d'accord a été signé dans ce sens entre les agents de sécurité et la direction de la SNTF. Ce qui a permis le retour à la normale.