Un rapport de contrôle fait part l'ONU sur la Somalie et l'Erythrée a indiqué, avant-hier, que le gouvernement érythréen avait comploté et organisé un sabotage du Sommet de l'Union africaine tenu en janvier dernier à Addis-Abeba. Selon les experts du Groupe, le gouvernement érythréen aurait organisé et dirigé une tentative de sabotage du Sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, ciblant un nombre d'objectifs civils et gouvernementaux, mais qui a été voué à l'échec. Nombreux Erythréens en veulent à l'Ethiopie en raison de la non-application de la décision concernant la délimitation des frontières qui a officiellement mis fin à la guerre de 1998-2000 entre les deux pays, les moyens par lesquels les dirigeants d'Asmara entendent apparemment poursuivre leurs objectifs dépassent maintenant la norme pour ce qui est de la proportionnalité et de la raison, note le rapport. En outre, le Groupe par ce fait, que les services de renseignement érythréens opèrent également aussi au Kenya, en Somalie, au Soudan et en Ouganda, il qu'il était nécessaire de réévaluer le niveau de cette menace qui pèse sur ces pays. Le rapport souligne aussi que l'Erythrée continue de jouer un rôle sur l'échiquier somalien, peu important mais qui reste cependant très préoccupant. La poursuite des relations d'Asmara avec les groupes Al-Chabab, qui dirige des régions entières de la Somalie, semble vouloir encourager le mouvement au lieu de freiner son orientation extrémiste. L'implication de l'Erythrée en Somalie est un champ d'action des services de renseignement et des unités d'opérations spéciales, par l'entraînement, le financement et l'aide logistique des groupes d'opposition armés à Djibouti, en Ethiopie et au Soudan. Selon les experts, ces pratiques illégales, ainsi que les des contributions financières directes provenant de partisans du parti au pouvoir et de certains Etats étrangers, la taxe de la diaspora imposée aux Erythréens et aux ressortissants étrangers d'origine érythréenne, tous expliquent comment un pays aussi pauvre que l'Erythrée peut continuer à appuyer dans toute la région un grand nombre de groupes d'opposition armés.