M. Noureddine Boucetta, président de la Fédération algérienne des associations des diabétiques, a appelé, hier, le ministère de la Solidarité nationale et de la famille à aider les nécessiteux souffrant de diabète pour l'acquisition de médicaments."Le ministère n'a pris en charge, jusqu'à présent, que les diabétiques dépendant de l'insuline uniquement, ignorant les autres malades exposés à des complications liées au diabète, telles que la cécité, l'amputation du pied, l'hémodialyse et les maladies cardiovasculaires", a indiqué M. Boucetta. Il rappellera que les diabétiques nécessiteux qui disposent des cartes du ministère de la Solidarité nationale obtiennent les médicaments des officines, qui "ne fournissent pas, selon lui, autant d'efforts que les officines privées pour l'acquisition de différents médicaments destinés aux diabétiques nécessiteux". Il fera savoir que 30 % des 3 millions de diabétiques à travers le territoire national ne bénéficient pas de la sécurité sociale et trouvent des difficultés à obtenir des médicaments gratuitement, appelant le ministère de la Solidarité nationale à l'élaboration de cartes spéciales pour cette catégorie de malades. Aussi, le président de la FAAD a également appelé le ministère de la Santé et celui de la Solidarité nationale à prendre en charge les diabétiques nécessiteux, notamment durant le mois de Ramadhan et la période des vacances qui connaissent une rupture de médicaments et à faire une enquête sur le terrain sur cette tranche de la société. M. Boucetta a, cependant, déploré la manière dont est introduite l'insuline en Algérie par la communauté nationale résidant à l'étranger. En effet, ce médicament est transporté dans des valises qui ne répondent pas aux normes de préservation des médicaments, ce qui influe sur son efficacité. Enfin, M.Boucetta exprimé son indignation à l'égard des praticiens de la médecine alternative qui conseillent aux malades d'utiliser des plantes pour diminuer le taux de sucre dans le sang, mettant ainsi leur vie en danger.