Les prix des céréales se repliaient légèrement avant-hier, à la mi-journée, sur le marché à terme européen affecté par les incertitudes liées à une économie mondiale chancelante, ont indiqué les opérateurs. "La situation actuelle fait craindre un ralentissement de la demande en matières premières, notamment agricoles", a précisé l'un d'eux. Ces inquiétudes sur l'économie ont fait oublier les conditions climatiques toujours défavorables aux cultures. Les pluies perturbent encore les moissons dans le Nord de l'UE, entretenant les craintes d'une dégradation de la qualité des cultures, notamment les blés allemands réputés pour leur fort taux de protéines. Même si les prix se resserrent avec les concurrents américains et européens, les blés Mer Noire demeurent toujours très compétitifs sur le pourtour méditerranéen où la Russie et l'Ukraine tentent de reprendre les parts de marché perdues l'an passé. En 2010, ces deux pays ont été contraints de limiter leurs ventes à la suite de la canicule qui a dévasté leur récolte. Lundi à la mi-journée sur l'Euronext, le contrat de blé meunier pour livraison en novembre cédait 5,50 euros à 190 euros et celui de maïs abandonnait 6 euros à 199 euros. Enfin, soulignons qu'un volume de 7.600 lots de blé et 340 lots de maïs avaient été échangés en fin de matinée. Timide.