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Les nuages s'accumulent avant le sommet crucial de la zone euro
Crise de la dette
Publié dans Le Maghreb le 27 - 10 - 2011

La zone euro éprouvait toute les peines à parvenir à un accord substantiel pour stopper la crise de la dette, lors de son sommet crucial d'hier, dans un contexte alourdi par les difficultés avec l'Italie et une controverse persistante sur le rôle que doit jouer la BCE. "Si le sommet était un échec, cela pourrait faire basculer le continent européen vers des terres inconnues", a prévenu, avant-hier, le Premier ministre français, François Fillon. Le monde entier attend des actes issus de la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union monétaire à Bruxelles, qui s'est ouverte dans la soirée après un sommet de tous les pays de l'Union européenne. "La crise financière européenne est aujourd'hui le risque le plus grave pesant sur la reprise de l'économie mondiale", a indiqué aux Etats-Unis le sous-secrétaire adjoint au Trésor, Charles Collyns. Une ultime réunion de hauts fonctionnaires des pays de la zone euro s'est ouverte dans la soirée à Bruxelles et pourrait durer tard dans la nuit pour tenter de réduire les divergences qui persistent. "Cette réunion est notre dernière chance de sauver le sommet et d'aboutir à un accord significatif", a indiqué une source diplomatique. "Mais nous ne sommes pas très optimistes", a-t-elle ajouté. Les Européens doivent d'une part stabiliser la Grèce surendettée en mettant plus fortement à contribution le secteur financier. Celui-ci s'était déjà engagé en juillet à subir des pertes de l'ordre de 21% en effaçant une partie de la dette grecque. Selon une source diplomatique, le lobby bancaire propose désormais une décote volontaire de 40%, mais la zone euro veut plus. La chancelière Angela Merkel a placé la barre à "plus de 50%, moins de 60%", selon un parlementaire allemand. Et les tractations s'avèrent très difficiles. Les dirigeants européens doivent ensuite éviter à tout prix la contagion de la crise, en particulier en trouvant un moyen efficace et crédible d'augmenter la force de frappe du Fonds européen de stabilité financière (FESF), doté actuellement d'une capacité de 440 milliards d'euros. Plusieurs formules sont dans les tuyaux pouvant se combiner. Un modèle verrait le FESF agir comme assureur de la dette émise par les pays en difficulté. Une option consisterait à créer un véhicule financier adossé au FESF, pour attirer des investisseurs publics comme privés, y compris hors de la zone euro. Mais, selon un document du gouvernement allemand, il sera sans doute impossible de communiquer une évaluation de l'effet de levier attendu, même si selon une source diplomatique l'objectif est d'atteindre au moins 1 000 milliards d'euros. Or, c'est précisément une annonce de ce type qu'attendent les marchés pour être rassurés. "Il faudra encore plusieurs semaines pour avoir un ordre de grandeur", s'inquiète un diplomate, en redoutant "un massacre jeudi sur les marchés boursiers". Le FESF renforcé s'est vu, notamment, assigné la tâche d'empêcher de manière préventive la contagion de la crise de la dette à l'Italie et l'Espagne. Sommé dimanche par ses partenaires de prendre des mesures structurelles pour relancer la croissance et réduire la dette de son pays, Silvio Berlusconi a promis d'agir en retardant l'âge de départ à la retraite à 67 ans. Il semblait, avant-hier soir, avoir réussi in extremis à convaincre son allié de la Ligue du Nord de réformer au moins partiellement les retraites pour apporter une réponse convaincante à Bruxelles. Dans l'immédiat Rome compte sur l'appui continu de la Banque centrale européenne pour jouer les pompiers sur le marché obligataire et freiner la hausse des taux d'emprunt italiens. Mais Angela Merkel a refusé à la veille du sommet que les Etats européens imposent une ligne de conduite en la matière à la BCE, afin de préserver son indépendance. Elle a refusé un projet de communiqué du sommet de la zone euro qui à ses yeux franchit cette ligne rouge. "Il ne faut pas laisser surgir la fausse impression que les politiques attendent quelque chose de la BCE", a-t-elle dit, à la veille d'un vote des députés allemands appelés à lui confier un mandat de négociation. Le projet de communiqué final du sommet des dirigeants de l'Union monétaire, encourage la BCE à poursuivre ses rachats de dette italienne et espagnole pour éviter que les taux obligataires de ces pays ne s'envolent: "Nous soutenons pleinement la BCE dans son action pour assurer la stabilité des prix en zone euro, y compris ses mesures exceptionnelles dans l'environnement de marché hors du commun actuel".
La Chine prête à abonder le Fonds de secours de la zone euro
La Chine est prête à abonder le Fonds européen de stabilité financière (FESF), principal instrument pour enrayer la crise de la dette dans la zone euro, ont indiqué, hier, des diplomates européens avant un sommet des dirigeants européens à Bruxelles. La Chine est pour abonder le Fonds en créant une entité autonome d'investissement (spin-off), a dit un diplomate s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Les autres puissantes émergentes (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) n'ont pas encore indiqué si elles participeraient à ce fonds, a-t-il ajouté. L'Argentine a clairement indiqué qu'elle ne participerait pas au sauvetage de la zone euro, a dit un autre diplomate. Les diplomates n'ont pas précisé à quelle hauteur devrait s'élever la participation de la Chine. Le directeur du FESF, Klaus Regling, est attendu à Pékin vendredi, à l'issue du sommet, a par ailleurs annoncé la délégation de l'Union européenne à Pékin. Le porte-parole du ministère chinois des Affaire étrangères, Jiang Yu, a déclaré, hier, que la Chine avait une attitude ouverte et allait discuter avec les Européens des multiples manières de coopérer. La Chine a plusieurs fois réitéré ces dernières semaines son soutien à la zone euro. On ignorait quels seraient les interlocuteurs à Pékin de M. Regling et aucun responsable n'était immédiatement joignable au ministère des Finances ni à la banque centrale. Les chefs d'Etat et de gouvernement européens pourraient décider d'élargir le Fonds de secours de la zone euro à des investisseurs externes. Les marchés attendent des gestes forts du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union monétaire à Bruxelles, qui s'ouvrira dans la soirée après un sommet des 27 pays de l'Union européenne. Mais les espoirs de voir un accord d'envergure sont minces en raison des divergences persistantes entre Européens. Les dirigeants européens doivent notamment éviter à tout prix la contagion de la crise de la dette grecque à l'Italie et l'Espagne, en particulier en trouvant un moyen d'augmenter la force de frappe du FESF, doté d'une capacité de 440 milliards d'euros jugée insuffisante pour répondre à la crise. Hier, le quotidien China Daily a indiqué que les pays émergents et notamment la Chine étaient d'accord pour participer à un fonds de secours européen via le Fonds monétaire international (FMI). Citant une source non identifiée proche des décideurs européens, le quotidien indiquait que l'accord (des émergents) pourrait être inclus dans le document final du sommet des dirigeants européens, si le sommet de Bruxelles décide d'ouvrir ce fonds à des investisseurs externes privés et publics. Dans ce cas, la Chine, qui détiendrait déjà quelque 500 milliards de dollars de dette souveraine européenne, selon des experts français et allemands, et est assise sur un énorme matelas de réserves de change de 3.200 milliards de dollars, serait bien placée pour investir dans le FESF. Le FESF doit être renforcé, soit en lui permettant d'assurer la dette émise par des pays européens, soit par un élargissement des moyens mis à sa disposition, notamment en faisant appel à des investisseurs externes.
Le président du FESF en Chine et à Tokyo demain
Le directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF), Klaus Regling, effectuera une visite en Chine et à Tokyo, demain, sur fond de crise des dettes souveraines en Europe, a annoncé, hier, la délégation de l'Union européenne à Pékin, et au Japon. La Chine pourrait devenir un important contributeur de ce fonds de secours si les chefs d'Etat et de gouvernement européens réunis à Bruxelles décident de l'élargir à des investisseurs externes. M. Regling est idéalement placé pour discuter des défis économiques auxquels l'UE est confrontée et des récentes mesures prises pour répondre à la crise alors que le FESF est au cœur de la solution de la crise et a été créé pour sauvegarder la stabilité financière de la zone euro, explique l'UE dans un bref communiqué. L'annonce de cette visite surprise intervient alors que les dirigeants de la zone euro se retrouvent à Bruxelles, sous la pression du monde entier, pour boucler un plan permettant d'enrayer la crise de la dette et de sauver la monnaie commune. Hier, le quotidien China Daily a indiqué que les pays émergents et notamment la Chine étaient d'accord pour participer à un fonds de secours européen via le Fonds monétaire international (FMI). Citant une source non identifiée proche des décideurs européens, le quotidien indiquait que l'accord des émergents pourrait être inclus dans le document final du sommet des dirigeants européens, si le sommet de Bruxelles décide d'ouvrir ce fonds à des investisseurs externes privés et publics. Le FESF doit être renforcé soit en lui permettant d'assurer la dette émise par des pays européens soit par un élargissement des moyens mis à sa disposition, notamment en faisant appel à des investisseurs externes. Dans ce cas, la Chine, qui détiendrait déjà quelque 500 milliards de dollars de dette souveraine européenne, selon des experts français et allemands, et est assise sur un énorme matelas de réserves de change de 3.200 milliards de dollars, serait bien placée pour investir dans le FESF. Tokyo a investi 2,68 milliards d'euros, soit 20% du montant total, lors des trois premières émissions lancées depuis le début de l'année par ce fonds, et s'est dit prêt à investir davantage si les Européens se mettent d'accord sur un plan susceptible de ramener le calme sur les marchés. Le Japon est le deuxième plus important détenteur mondial de devises, après la Chine. Les autorités nippones sont particulièrement attentives à la situation en zone euro car cette crise contribue à augmenter la valeur du yen, considéré par les investisseurs comme une valeur refuge en temps de crise. La devise nippone a battu, avant-hier, un nouveau record depuis 1945 face au dollar et flirte depuis des semaines avec son plus haut niveau en dix ans vis-à-vis de l'euro. Cette flambée du yen renchérit les coûts des produits fabriqués au Japon et réduit la valeur des revenus tirés de l'étranger par les groupes exportateurs nippons, ce qui pèse in fine sur la reprise de l'économie japonaise encore convalescente après le séisme et le tsunami du 11 mars. La troisième puissance économique mondiale est en récession depuis fin 2010 et compte notamment sur ses exportations pour sortir de l'ornière, mais la montée du yen, combinée au ralentissement de la croissance mondiale, pourrait faire caler son redémarrage. Le ministre nippon des Finances a répété, hier, qu'il se tenait prêt à toute éventualité, laissant entendre que le gouvernement pourrait vendre massivement des yens sur le marché des changes pour en abaisser la valeur. Il a en outre appelé la Banque du Japon, dont le comité de politique monétaire se réunit, aujourd'hui, à agir de façon appropriée pour entraver le renchérissement de la monnaie nationale. Les marchés attendent des gestes forts lors de la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union monétaire à Bruxelles, qui s'ouvrira dans la soirée après un sommet des 27 pays de l'Union européenne. Mais les espoirs de voir un accord d'envergure sont minces en raison des divergences persistantes entre Européens. Les dirigeants européens doivent notamment éviter à tout prix la contagion de la crise de la dette grecque à l'Italie et l'Espagne, en particulier en trouvant un moyen d'augmenter la force de frappe du FESF, doté d'une capacité de 440 milliards d'euros jugée insuffisante pour répondre à la crise.


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