Rappel n L'engagement de l'Algérie en faveur des instruments de désarmement et de non-prolifération a été réitéré. Les travaux d'un atelier sous-régional des autorités douanières de la région de l'Afrique du Nord et du Sahel entrant dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, en vigueur depuis 1997, ont débuté, hier, mardi, à Alger. La tenue de cet atelier consacré aux Etats africains, parties prenantes à la Convention, est «une première» action concrétisée dans le cadre du programme convenu entre l'Algérie et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (Oiac), la Convention étant le premier instrument juridiquement contraignant en matière de désarmement. Les travaux de cet atelier de deux jours sont consacrés au régime des transferts, établi par la Convention dans le but de sécuriser le mouvement des produits chimiques dangereux et d'éviter leur détournement éventuel à des fins interdites par la Convention. A ce titre, le programme de l'atelier comporte des thèmes relatifs notamment, à la coopération entre l'Oiac et l'Organisation mondiale des douanes, les changements qui pourraient être apportés au système harmonisé, proposition de mesures en vue de l'amélioration des systèmes de contrôles douaniers par l'élaboration de logiciels adaptés, et la mise en place de bases de données communes, etc. Une séance sera également consacrée à l'expérience algérienne dans ce domaine (mise en œuvre de la Ciac et système douanier national). Dans son allocution d'ouverture de l'atelier, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a «réitéré l'engagement de l'Algérie en faveur des instruments de désarmement et de non-prolifération», et appelé au «renforcement» de la coopération internationale en vue «de donner aux pays en développement les moyens nécessaires à la mise en œuvre du régime établi par la Convention», renouvelant, en outre, «le soutien» de l'Algérie aux activités d'assistance technique menées par l'Oiac en Afrique. En ce sens, l'Algérie «se félicite» de l'intérêt croissant dont bénéficie le continent africain dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, a affirmé M. Lamamra, soulignant aussi «la pertinence et l'opportunité de l'accent mis sur notre zone d'appartenance qui regroupe l'Afrique du Nord et le Sahel». S'adressant aux participants, M. Lamamra a fait remarquer qu'«au-delà des résultats concrets que ne manquera pas d'enregistrer un aréopage aussi distingué en termes de rehaussement de l'efficacité opérationnelle des autorités douanières que vous représentiez, le message qui sortira de vos assises, à l'adresse du reste de la communauté internationale, est celui d'une ferme volonté de nos Etats d'assumer pleinement leurs responsabilités et d'honorer tous leurs engagements internationaux».