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Le commerce arabo-chinois atteindrait 100 milliards de dollars en 2015 L'Algérie parmi les pays arabes dont les échanges avec la Chine ont connu un boom
Le commerce entre les pays arabes et la Chine pourrait atteindre 100 milliards de dollars en 2015, a affirmé dimanche le président du Conseil de l'Union générale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture des pays arabes, Adnan Kassar, à l'ouverture de la seconde conférence sur le commerce sino-arabe à Amman, en Jordanie. Le volume des échanges commerciaux entre la Chine et les pays arabes s'est élevé à 51,3 milliards de dollars en 2005, a indiqué M. kassar, à Amman. "Les relations économiques et commerciales actuelles entre la Chine et le monde arabe ont atteint un niveau élevé", a-t-il expliqué, ajoutant que les hommes d'affaires arabes avaient l'intention d'élargir leurs relations avec la Chine. Organisée par le conseil chinois pour la promotion du commerce international et la Fédération des hommes d'affaires arabes et les chambres arabes de commerce, d'industrie et d'agriculture, cette conférence de deux jours ayant pour thème "Approfondir le partenariat de coopération pour parvenir à la prospérité commune" a été divisée en ateliers sur l'énergie, le logement, la construction, l'agriculture, l'irrigation, l'environnement et les petits et moyens projets. Ces ateliers seront organisés durant la conférence. La seconde conférence sur le commerce sino-arabe qui s'est donc s'est ouverte lundi dernier dans capitale jordanienne a réuni quelque 1 000 entrepreneurs venus de Chine et de 16 pays arabes dont l'Algérie. A cette occasion, des accords ont été également signés entre des hommes d'affaires venus du monde arabe et de Chine. La conférence, en tant qu'événement important dans le cadre du Forum de coopération sino-arabe, devrait être une opportunité pour promouvoir la compréhension mutuelle et renforcer les relations commerciales entre le monde arabe et la Chine, a indiqué le vice- président de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CPPCC), Luo Haocai, lors de la cérémonie d'ouverture. L'Algérie figure parmi les pays arabes dont les échanges commerciaux avec la Chine ont connu un boom. En 2006, les importations totales de marchandises de l'Algérie en provenance de la Chine ont atteint 21 milliards de dollars et la progression n'a été que de 3,2%. Ce chiffre traduit un ralentissement par rapport à 2005 (+ 9,5%) et 2004 (+ 34,5%). Les achats en provenance de l'Union européenne se sont accrus de 4% à 11,2 milliards de dollars. La Chine affiche, en revanche, une hausse de 27,6 % en 2006 à 1,7 milliard de dollars qui s'explique essentiellement par une hausse de 341% du poste "tubes et tuyaux pour l'extraction du pétrole" (213 millions de dollars en 2006). Sinon, comme dans d'autres zones du monde, notamment les pays en développement, la progression chinoise en Algérie a été fulgurante. En 2000, la Chine n'avait vendu que pour 191 millions de dollars de marchandises, se situant à la onzième position dans le classement des fournisseurs. En 2006, elle s'est hissée au troisième rang avec 8,1% des importations, talonnant l'Italie (8,8 % du marché avec 1,86 milliard de dollars). Les statistiques des investissements directs étrangers (IDE ) reflètent également cette montée en puissance. En 2006, les flux ont augmenté de 167% pour atteindre 56 millions de dollars, alors qu'en 2003 la Chine n'apparaissait pratiquement pas en tant qu'investisseur dans les statistiques algériennes. Et l'offensive continue, puisque les chiffres du premier trimestre de 2007 font état d'une hausse des importations chinoises de 50%, de sorte que la Chine devrait se hisser au rang de deuxième fournisseur cette année, dépassant l'Italie.