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G20 : Les Européens repartent de Mexico avec des instructions claires
Publié dans Le Maghreb le 28 - 02 - 2012

Les quatre délégations européennes venues à la réunion des ministres des Finances du G20 à Mexico sont reparties avec des instructions claires: accordez vos violons et le reste du monde pourra envisager de faire un geste. Un "pare-feu" contre la crise de la dette, c'est ce qu'est chargée d'ériger l'Union européenne. Le G20 n'a pas repris, avant-hier, dans son communiqué ce terme entendu partout. Il a parlé des "facilités d'assistance financière" de la zone euro, ces dispositifs de solidarité pour financer les Etats incapables de le faire sur les marchés de la dette. Au mois de décembre, les dirigeants de l'UE s'étaient engagés à décider en mars de la forme et de la taille de leur édifice commun contre la crise. Cet engagement est désormais inscrit dans les textes du G20, groupe qui compte trois pays de la zone euro (Allemagne, France et Italie) et l'Union européenne.
Un front uni pour réclamer du concret
"Je pense que l'Europe a reconnu, et c'est tout à son honneur, qu'elle a besoin d'un pare-feu financier plus solide", a affirmé, avant-hier, le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Timothy Geithner. Dans la capitale mexicaine, la délégation américaine était à la tête d'un front uni, avec entre autres la Chine, le Japon, le Brésil ou le Canada, pour demander du concret aux Européens quant au fonctionnement et aux ressources du Mécanisme européen de stabilité (MES). Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, contraint de s'envoler avant la fin de la réunion pour être devant le Parlement à Berlin, hier, était au centre des attentions.
L'Allemagne veut un MES aux ressources raisonnables, qui ne lui coûte pas plus que promis jusqu'ici.
Pas de divergences de vue
Selon un responsable ayant assisté aux débats, le G20 comprend que le gouvernement d'Angela Merkel cherche à ménager son opinion publique nationale, mais estime qu'il devrait lâcher du lest, au vu des avancées de l'Italie, de l'Espagne ou de la Grèce pour réformer leur économie dans le sens où le voulait Berlin. "Il n'y a pas vraiment en réalité de divergences de vues sur le principe d'un pare-feu, ni sur les modalités d'application", estimait le ministre français, François Baroin. "Il y a en revanche, certainement, une interprétation qui consiste à dire: si nous arrivons à stabiliser dans la durée les marchés (...) alors la question se posera peut-être de manière moins sensible, moins urgente. C'est ce que je comprends des débats qui peuvent exister en Allemagne", expliquait-il. Les dirigeants de l'Union européenne doivent se retrouver à Bruxelles pour en parler dès jeudi. Mais l'Allemagne a déjà prévenu que l'UE avait jusqu'au 31 mars pour se décider. Ensuite, le débat reviendra au G20 en avril pour savoir s'il faut renforcer l'édifice en accroissant les ressources du Fonds monétaire international.
Financement difficile sans les usa
Le FMI disait en janvier être à la recherche des sommes nécessaires pour accroître sa capacité de prêt de 500 milliards de dollars. Compte tenu de ses règles comptables, cela supposerait de trouver 600 milliards. La directrice générale du Fonds, Christine Lagarde, a indiqué, avant-hier, qu'elle ne faisait "pas de fixation" sur ce chiffre. Il paraît en effet extrêmement difficile de l'atteindre si les Etats-Unis persistent à refuser de contribuer au financement. "Il faut que nous soyons souples: si les choses empirent, peut-être que le chiffre sera plus élevé, si elles s'améliorent, peut-être qu'il sera moindre", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.
Amélioration de l'économie européenne "ici ou là", selon Mario Draghi
Le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a estimé, avant-hier, à Mexico que l'économie européenne était en train de se stabiliser, avec "une certaine amélioration ici ou là". "Nous avons eu un quatrième trimestre très faible l'an dernier. Maintenant on peut voir une stabilisation hésitante à des niveaux faibles d'activité mais aussi quelques signes, de tout premiers signes, d'une certaine amélioration ici ou là", a déclaré à la presse M. Draghi à l'issue d'une réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20. Selon lui "dans certains pays il y aura une légère récession, mais pour la moyenne de la zone euro, la situation semble en train de se stabiliser". "On peut voir qu'il y a un retour de la confiance des marchés financiers en général envers l'euro. Donc le sentiment général c'est que l'euro est maintenant un endroit plus sûr qu'il n'était au moment du sommet de Cannes" début novembre, a souligné le banquier central. L'action de la BCE, qui s'est lancée en décembre dans des opérations inédites de prêts aux banques sur trois ans et sans plafond, a été saluée par le G20. "Nous nous félicitons également de l'amélioration de la situation des marchés en lien avec les mesures prises par la BCE", ont écrit les ministres et banquiers centraux du G20 dans leur communiqué. "Nous voyons de plus en plus de signes de stabilisation sur les marchés et je prévois un retour à une croissance positive pour l'UE et la zone euro au second semestre de cette année", a déclaré de son côté le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn. "Ces dernières 48 heures, j'ai ressenti une ambiance plus positive chez nos partenaires. Nos mesures sont clairement reconnues comme adaptées et efficaces", a ajouté M. Rehn.
Le G20 veut que la zone euro agisse avant que le FMI soit renforcé
Les pays du G20 ont lancé, avant-hier, à l'Europe un appel ferme à se décider sur la dimension de son bouclier contre la crise de la dette. Objectif: que les Vingt-Sept ne relâchent pas leur effort même si les tensions sur les marchés financiers se sont apaisées. Le renforcement du pare-feu européen est "essentiel" avant que les ressources du Fonds monétaire international (FMI) soient renforcées, ont estimé les ministres des Finances du G20 réunis en sommet à Mexico.
Les grands argentiers de la planète ont réfléchi ce week-end à la manière d'éviter une propagation de la crise de la dette souveraine européenne à l'ensemble de l'économie mondiale. En combinant les ressources existantes et de nouveaux financements, ils entendent porter à près de 2000 milliards de dollars le pare-feu entourant la zone euro.
Fermeté
Cette réunion tombe quelques jours avant un sommet de l'UE, jeudi et vendredi, qui doit notamment discuter la dimension du Mécanisme européen de stabilité (MES) prévu pour entrer en vigueur en juillet. Un responsable gouvernemental allemand proche de la chancelière Angela Merkel a cependant estimé, avant-hier, que le MES disposait déjà des fonds adéquats et que Berlin ne voyait pas l'utilité d'une combinaison du MES et du Fonds européen de stabilité financière (FESF). A Mexico, toutefois, les négociateurs présents au sommet du G20 ont laissé entendre un autre son de cloche, celui d'une Allemagne plus souple.
L'économie mondiale pas tirée d'affaire, selon Christine Lagarde
La directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde a estimé, avant-hier, à Mexico que l'économie mondiale n'était pas tirée d'affaire, malgré l'apaisement des tensions financières en zone euro. "L'économie mondiale n'est toujours pas sortie de la zone dangereuse, et les pays du G20 doivent maintenir renforcer leur résistance à de nouveaux chocs qui pourraient provenir de systèmes financiers toujours fragiles, d'une dette publique et privée élevée, et d'une hausse des cours mondiaux du pétrole", a écrit Mme Lagarde dans un communiqué. Les ministres des Finances du G20 réuni à Mexico ont appelé, avant-hier, l'Europe à prendre une décision en mars sur la dimension de son bouclier contre la crise de la dette, avant que le reste du monde n'envisage de renforcer les ressources du FMI. Le FMI a indiqué en janvier être à la recherche des sommes nécessaires pour augmenter ses ressources prêtables de 500 milliards de dollars. "En ce qui concerne la capacité de prêt du FMI, je n'ai pas de fixation sur le chiffre de 500 milliards. Il faut que nous soyons souples: si les choses empirent, peut-être que le chiffre sera plus élevé, si elles s'améliorent, peut-être qu'il sera moindre", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.


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