Un nouveau coup de pouce pour la coopération algéro-française ! En effet, un bon nombre de questions, liées, notamment, à l'environnement d'investissement et des affaires en Algérie, ont été abordées lors d'une rencontre qui a regroupé, jeudi, au Centre culturel algérien (CCA) à Paris, des membres de la délégation algérienne du Forum des chefs d'entreprise (FCE) et des hommes d'affaires de la communauté nationale en France. Objectif fixé : échanger les expériences entre les patrons français et algériens afin de chercher les moyens à même d'assurer l'évolution de l'économie algérienne, et surtout à l'environnement d'investissement et des affaires en Algérie, d'autant que plusieurs chefs d'entreprise d'origine algérienne installés dans l'Hexagone sont déjà présents en Algérie. La rencontre de jeudi a été précédée par une autre mercredi. Quelque 60 chefs d'entreprises algériens et 140 de leurs homologues français se sont, recentrés, à Paris, toujours, pour "avancer et faire progresser" leur relation. Cette rencontre "importante comme toutes les rencontres qu'il peut y avoir entre les chefs d'entreprises algériens et français. Nous avons, entre nos deux organisations, des relations régulières de travail pour avancer et faire progresser les échanges entre nos deux pays", selon, Mme Laurence Parisot, la présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef), annonçant la prochaine création d'un"comité de liaison permanent "entre les deux organisations patronales. "C'est parce que nous avons ce souci d'améliorer les choses et d'être pratiques, que nous avons décidé, ce matin, de créer un comité de liaison permanent entre nos deux organisations pour essayer mutuellement de débloquer des situations difficiles", a-t-elle souligné. Mme Parisot a, par ailleurs, précisé qu'une rencontre entre patronats maghrébin et français pourrait avoir lieu en 2008. Même son de cloche chez M. Réda Hamiani, le président du Forum des chefs d'entreprises algériens. M. Hamiani a qualifié, lui aussi, d'"importante" cette visite "d'amitié et de travail avec le MEDEF" car elle a " précisé les nouvelles conditions de travail qui permettront d'impulser un raffermissement du volume des échanges ", a-t-il ajouté. " On voudrait que le domaine des hydrocarbures, qui se développe très correctement, soit accompagné par un développement non moins important dans le monde de la petite et moyenne entreprise ", a-t-il dit. Estimant "qu'il y a des perspectives réelles qui s'offrent dans ce domaine", le président du FCE a expliqué la mission du comité de suivi qui pourrait " être une structure de veille économique et commerciale prête à agir, concrètement, pour donner une traduction concrète en termes d'opportunités, accompagner les investisseur et instituer un mode d'organisation des relations entre nos deux institutions ".