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Le refus de faire le deuil sur la perte de l'Algérie française se poursuit
Publié dans Le Maghreb le 08 - 05 - 2012


Le souvenir particulier, qui revient dans la mémoire des Algériens, restera toujours la nature du colonialisme, sa brutalité, son inhumanité et sa barbarie. L'Algérie durant 132 ans a été le théâtre des horreurs du militarisme colonial français. L'occasion a été donnée aux Français, le 8 mai 1945 dont faire la preuve. La Seconde Guerre mondiale prend fin. La victoire de la coalition antihitlérienne et la capitulation sans conditions de l'armée allemande, fut un événement librement célébré à travers le monde. Les Algériens, à l'instar de toute la planète, descendirent dans la rue pour exprimer leur grande joie quant à la défaite du nazisme. L'armée française étant inspirée en de pareilles circonstances par l'horreur aveugle y massacra plus de 45.000 personnes à Sétif, Kherrata et Guelma. Leur tort est d'avoir crié la liberté " Algérie indépendante ". Dans plusieurs villes et villages, ce jour de la signature de l'armistice, les Algériens défilent avec le slogan " à bas le fascisme et le colonialisme ". Le soulèvement du 8 mai 45 a démontré que l'idée de recouvrement de l'indépendance avait connu un large écho au sein de la population algérienne ; et si le colonialisme français a recouru, à travers ses appareils et ses organes répressifs, ses unités militaires et sa machine de guerre, aux opérations d'extermination, d'exode, de déportation et de bombardements aériens des villages, espérant ainsi annihiler l'idée d'indépendance. par contre, ces journées mémorables de soulèvements durant lesquelles sont tombés des milliers d'Algériennes et d'Algériens ont contribué à la maturation de l'idée de la lutte armée comme l'unique voie pour le recouvrement de la souveraineté nationale. Tout ce parcours révolutionnaire a traduit par son ampleur la permanence qui a caractérisé la volonté du peuple algérien à mettre un terme au colonialisme qui était fondé sur la négation de l'entité algérienne et le mépris du droit des hommes pour les confiner dans l'ignorance de leur histoire et les soumettre à la tyrannie de l'occupant étranger. C'est ainsi que le déclenchement de la lutte armée du Premier novembre 54 fut le prolongement et le couronnement de toutes les formes de résistance menées par le peuple algérien contre l'occupation française. Aujourd'hui et après soixante-cinqans de ces massacres qui ont fait le tour du monde, la Guerre d'Algérie est toujours d'actualité dans les cœurs et dans les mémoires. La France officielle qui verse depuis longtemps dans l'anti-repentance, fait dans une politique de fuite en avant pratiquée par la droite française au pouvoir et bien connue des Algériens. Les historiens français estiment que la perte de l'Algérie française à laquelle rêvait Paris, " restera toujours une blessure dans l'histoire du nationalisme français ". Le président Nicolas Sarkozy ne s'est jamais soucié de rendre justice à cette mémoire, préférant qu'on tourne la page. L'Algérie officielle a été constante dans sa revendication soulignant qu'on ne peut pas porter au peuple français tout entier la responsabilité des malheurs et des souffrances que le colonialisme français a imposé à l'Algérie. Mais pour tourner définitivement cette page noire de l'histoire, il faudrait aux deux peuples de trouver ensemble la voie originale qui permettra de surmonter les traumatismes causés au peuple algérien par l'Etat colonial français. Peut-être que la vraie réponse à ces questions de mémoires et d'histoire sera trouvée avec l'élection du socialiste François Hollande.

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