Selon le site officiel du 23e festival international du documentaire de Marseille (FID) en France, tenu du 4 au 9 juillet derniers, les réalisateurs algériens Lamine Amar-Khodja et Nazim Djemaï ont été primés. Deux documentaires de cinéastes algériens: "Demande à ton ombre" de Lamine Amar-Khodja remporte le "Prix premier" tandis que " A peine ombre" de Nazim Djemaï gagne le prix "Georges de Beauregard international", occupant ainsi la première place du palmarès dans des sections parallèles à la compétition internationale, rapporte le site. "Demande à ton ombre", troisième réalisation de Lamine Amar-Khodja, relate l'histoire du retour du cinéaste en Algérie, à la faveur des manifestations à Alger au début de 2011, après huit années passées en France. Un film "qui se raconte à la première personne", écrit sur le site le directeur du FID Jean-Pierre Rehm et qui se veut être un "hommage" au "Cahier d'un retour au pays natal", écrit en 1939 par le poète martiniquais Aimé Césaire. Après avoir remporté un prix au même festival en 2007 pour "Nawna", Nazim Djemaï, reçoit, de son côté, le prix "Georges de Beauregard international" pour "A peine ombre" tourné dans un établissement psychiatrique du département en France. Né en 1982 à Alger, Lamine Amar-Khodja, anciennement animateur du ciné-club de l'association Chrysalide, est l'auteur de deux courts-métrages "Alger moins que zéro" et "Comment recadrer un hors-la-loi en tirant sur un fil". Il vit entre Paris et Alger. Nazim Djemaï, né en France en 1977, a vécu en Algérie jusqu'à l'âge de 17 ans avant de retourner en France où il obtient un diplômé d'arts plastiques à la Sorbonne et de l'Ecole supérieure des Beaux-arts de Paris. Il est également l'auteur de deux documentaires, "Nawna" en 2000 et "La Parade de Taos" (2010).