Un symposium national portant sur les politiques publiques dédiées à l'économie fondée sur la connaissance, sera organisé par le Conseil national économique et social (Cnes) en partenariat avec la Banque mondiale les 10 et 11 septembre prochain. Un rendez-vous qui permettra au Cnes d'établir un rapport vers la fin du mois d'avril 2008 sur ces politiques et le positionnement de l'Algérie au niveau mondial. Ce symposium permettra également de dresser une feuille de route portant sur les perspectives de l'économie fondée sur la connaissance et les mesures à entreprendre pour évaluer ces mêmes politiques qui seront prises charge par les pouvoirs publics. Le président du Cnes, M. Mohamed Seghir Babes a tenu, hier au siège de son département, une réunion regroupant des représentants de différents ministères, une participation qui a été motivée par une instruction directe du chef du gouvernement M. Abdelaziz Belkhadem. M. Babes a estimé que cela exprime une volonté politique des pouvoirs publics à fonder une économie basée sur la connaissance. Quatre piliers du groupe de la Banque mondiale seront présents, notamment, Frank Kauffman, François Richard, Eric Obert et Jean louis Referce, aux côtés des représentants des Nations unies et également des différents ministères, dont le ministère des PTIC, celui de l'Agriculture et du Développement rural, celui de l'Aménagement de territoire, de l'Environnement et du Tourisme, ainsi que les ministères de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et enfin le ministère délégué chargé des Collectivités locales. Les experts de la Banque mondiale auront à apporter une assistance au Cnes, et particulièrement en ce qui concerne les mesures d'évaluation du développement de l'économie fondée sur la connaissance. Dans ce cadre, le président du Conseil national économique et social a tenu à préciser que c'est le Cnes qui a sollicité cette institution internationale afin d'apporter l'expertise nécessaire. L'Algérie, qui passe par une période de transition, cherche de bâtir une économie hors hydrocarbures avec plusieurs plans en lice, notamment la nouvelle stratégie industrielle, la mise à niveau des entreprises et l'amélioration du climat des affaires afin d'attirer les IDE. Selon M. Babes, notre pays a besoin d'une réflexion sur l'économie basée sur la connaissance avec la participation de la société civile qui doit, selon la vision du Cnes, s'organiser en réseau et pour leur part les services publics doivent être à l'écoute de cette société qui a son mot à dire. Par ailleurs, il a affirmé que le Cnes demande aux pouvoirs publics de donner plus de moyens pour qu'il y ait une évaluation annuelle du développement national sur tous les plans et attend un accompagnement de haut niveau de la part de l'Etat dans ses démarches. En outre, il a souligné que l'actuelle réflexion est la cinquième et la plus lourde parmi celles déjà entreprises par le Cnes, dont celle tenue récemment concernant la bonne gouvernance. Il est à noter qu'une nouvelle réunion plus élargie préparatoire pour le symposium portant sur les politiques publiques sur l'économie fondée sur la connaissance se tiendra mardi prochain au siège du Cnes.