Les " faucons " de la politique politicienne qui s'apprêtaient à construite leur nid au camp installé par les gardes communaux à Boufarik doivent déchanter, les revendications soulevées par les gardes communaux ont connu un dénouement heureux. Le dialogue fécond et la raison ont fini par l'emporter, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales (MICL) continuera à examiner les derniers points qui restent en suspens en s'appuyant sur le contexte juridique prévalant et cela en concertation ouverte avec les gardes communaux (GC), mais " dans un climat apaisé et responsable, excluant toute surenchère et toute politisation ", affirment les sources du ministère de l'Intérieur. S'il est juste d'affirmer que le dialogue en toute circonstance en tant qu'entreprise primant sur toutes autres considérations, il est de fait question de confiance et de concertation collective afin de connaître les revendications réalisables et l'explication des problèmes. C'est aussi et tout simplement, la ligne choisie par le MICL de donner une conscience et pourquoi pas une responsabilité partagée à coordonner l'effort en vue de pérenniser la dignité des gardes communaux. Un objectif dont l'importance n'échappe à personne tant ce corps a fait preuve de beaucoup de sacrifices et d'engagement résolu dans la lutte contre le terrorisme et la préservation des biens et des personnes, notamment en milieu rural. Cette " sincère disponibilité " du ministère de tutelle, amplement reconnu, au sein de la garde communale, est un autre signe qui renforce la suite des satisfactions soulevées. Est-ce la raison pour laquelle, dés lors, on commence dans les deux camps à se porter sur un langage plus " fréquentable ", surtout que si l'on considère que jusqu'à présent le MICL n'a pas ignoré les revendications légitimes qui lui ont été remises et presque totalement satisfaites. Cette gageure se veut du reste une voie conviant les gardes communaux à un changement de comportement, à revenir à de meilleurs sentiments. L'Etat ne faillera jamais à son devoir envers ces éléments afin d'accréditer l'image qu'ils veulent se donner après tant d'années d'engagement et de traque du terrorisme. Cependant, la concertation et le dialogue ne doivent pas sortir de la voie qui est tracée afin d'aplanir l'incompréhension. Ceux qui ont tenté de récupérer ce problème pour en faire un autre registre politisé y compris ces ONG internationales qui ont fourré leur nez dans un problème interne et dont la gestion est du seul ressort des autorités algériennes, sont donc " stagnés " dans leurs manœuvres. Des manœuvres à dénoncer en tout lieu et en tout moment dans ce qu'elles ont de surenchères, mais aussi et surtout en tant qu'indices d'un plan d'ensemble visant l'Algérie et ses institutions à partir de bastions constitués de " continuateurs " d'œuvres sinistres et agissant souvent par des voies détournées.