Ceux qui ont douté de la reconduction du président du Venezuela, Hugo Chavez, à la faveur des élections de dimanche dernier, ont voulu tenter de semer des embûches pour détourner la volonté des électeurs vénézuéliens. Inscrit sur la liste des dictateurs parce qu'il est tout près de son peuple et de poursuivre la Révolution socialiste plébiscitée par son peuple, pour Hugo Chavez c'est par un véritable coup de maître qu'il vient d'être réélu pour un autre mandat de six ans. Cette politique socialiste cautionnée par l'écrasante majorité des Vénézuéliens, est maintenant présentée comme preuve d'une démocratie populaire et non le contraire. Les gesticulations en faveur de ce révolutionnaire et les complots d'arrière-garde menés de l'extérieur ne visent en fait qu'à paralyser ce pays. Le peuple vénézuélien vient de faire voler en éclats toutes ces manœuvres mises en route depuis bien longtemps .Son attachement à son président, voilà plus d'une décennie, est la meilleure preuve. Toutes les astuces pratiquées pour faire échec à la réélection du président sortant ont été déroutées grâce à la vigilance des citoyens vénézuéliens, fortement rehaussée par la grande maturité des électeurs qui ont décidé de refaire le bon choix. Tout a été prévu pour qu'il échoue à cette élection présidentielle, sauf qu'on a oublié, quelque part, que le peuple vénézuélien avait son mot à dire. Voilà donc, un autre mandat de six ans pour le président Hugo Chavez. Il dispose dès lors d'une marge de manœuvre pour joindre encore une fois le geste à la parole et accélérer sa politique de " transition vers le socialisme démocratique du XXè siècle ", car d'autres cercles veulent toujours tromper le peuple et le traîner dans la misère la plus affreuse en étant à l'écoute des injections émises par les milieux impérialistes qui tiennent toujours à mettre le Venezuela dans une situation de chaos politique, économique et social. Un impérialisme, faut-il le rappeler, adversaire acharné de la Révolution bolivarienne, considéré comme une grande entrave à l'hégémonie des Etats-Unis en Amérique latine. Pleinement justifiée, cette réélection de Chavez, le peuple l'a voulue, afin de ne pas être le complice, pour ne pas dire l'agent de l'impérialisme, de ceux qui veulent profiter des richesses de ce pays, et tous ceux qui suivent la politique impérialiste dirigée contre la patrie de Chavez. Celui-ci, depuis son premier mandat, par son action, ses œuvres en direction de son peuple et sa détermination a bien était un roc solide pour " fragmenter " tous les tirs de canon contre lui et contre son peuple. Il faut, aussi, mettre à son crédit sa mobilité permanente pour, à chaque fois, atteindre le point de fatigue de l'impérialisme. En définitive, il est sorti vainqueur, pour faire encore plus vrai dans son programme, dans sa Révolution qu'il se dit poursuivre, approfondir sous le sceau de l'unité nationale. Cette continuité est à la fois importante et significative, car elle prouve que le président Chavez est bien déterminé à apporter plus de bonheur à son peuple et à " étrangler " le diktat de l'impérialisme et de ses alliés. Hugo Chavez qui possède une longue référence de combat contre l'impérialisme, suit à tradition les événements qui agitent la planète. Sa lucidité face aux dangers de la mondialisation, de la défense de la paix, sa compréhension de la politique expansionniste des grandes puissances et sa capacité de résister aux complots avec pondération et calme ont donné aux peuples d'Amérique latine et aux autres peuples du monde la leçon dont ils ont besoin : la nécessité pour le Tiers-monde, surtout pour les pays qui se placent dans le camp anti-impérialiste et anticolonial, de constituer un véritable front de solidarité sur les plans politique et économique. "C'est notre seul moyen, notre seul salut ou plutôt notre seul recours, face aux rivalités des uns et des autres", disait-il, toujours.